Plus de 1 million de voitures ne pourront plus circuler au 1er janvier 2025 - les modèles concernés

Certaines voitures n'auront plus la chance de circuler en ville. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, de nombreux véhicules ne pourront plus rouler.

En France, les règles concernant les voitures qui polluent se durcissent. Raison pour laquelle, en janvier prochain, de nombreux modèles ne pourront plus circuler sur le territoire, sous peines de sanctions.

Des exigences pour certaines voitures

Pour circuler dans de nombreuses villes en France, la vignette Crit’Air est désormais obligatoire. Ce macaron, essentiel pour divers types de véhicules, permet de les classer selon leur niveau de pollution.

En fonction des normes antipollutions Euro, la vignette Crit’Air répartit les véhicules du moins polluant au plus polluant. Mise en place en 2017, cette initiative vise à limiter les pics de pollution.

L’absence de cette vignette sur votre pare-brise peut entraîner une amende. Elle doit se voir apposée sur les voitures, utilitaires, motos, scooters, bus et poids lourds.

Les seuls véhicules exemptés sont les engins de chantier et agricoles. Les véhicules jugés trop polluants, quant à eux, ne peuvent pas obtenir de vignette.

Cette année, des mesures plus strictes se voient prévues, notamment l’obligation d’installer des caméras sur certains véhicules. L’objectif se veut d’améliorer la sécurité routière, surtout pendant la saison estivale.

Les autorités se disent particulièrement strictes à ce sujet. Ils prévoient d’introduire de nouveaux critères pour s’adapter aux technologies émergentes et aux conditions météorologiques changeantes.

Des contraintes réglementaires

La sécurité routière en hiver, en particulier, reste un défi majeur, d’où la nécessité de renforcer les règles de conduite pour éviter les accidents. Chaque année, des milliers de personnes perdent la vie sur les routes.

C’est pourquoi de plus en plus de constructeurs automobiles intègrent des technologies comme la caméra de recul, qui améliore la visibilité lors des manœuvres et le stationnement, renforçant ainsi la sécurité pour tous.

D’ailleurs, à l’avenir, la Métropole du Grand Paris sollicite a sollicité l’avis de ses habitants via une consultation publique. Cependant, cette requête s’est faite sans la moindre intention d’en tenir compte, a fait savoir la Ligue de défense des conducteurs (LDC).

Selon les chiffres, à partir de l’année prochaine, le nombre de véhicules interdits de circulation dans la Zone à Faibles Émissions (ZFE) du Grand Paris élargi passera de 341 000 à 1,2 million. Soit une augmentation de 842 000 véhicules concernés.

Cette extension, prévue pour janvier 2025, inclura donc désormais les voitures Crit’Air 3, immatriculées entre janvier 2006 et décembre 2010 (diesel). Ou entre janvier 1997 et décembre 2005 (essence), avec des contrôles automatisés à partir de 2026.

En tout, 1,2 million de propriétaires de voitures classées Crit’Air 3, 4, 5 et NC se verront donc affectés par l’élargissement des ZFE dans le Grand Paris. Une consultation ignorée La LDC s’interroge sur l’utilité de la consultation publique organisée par la Métropole.

Des voitures interdites de rouler

« Personne n’en a entendu parler : en sept jours, elle n’a recueilli que 51 contributions… À ce rythme, il est probable qu’on n’atteindra pas 200 participations, soit 0,003 % des 7,2 millions d’habitants de la Métropole », déplore l’association.

Plus grave encore, la LDC souligne que l’avis des citoyens n’aura aucun impact. En effet, la ZFE parisienne, à l’instar de celle de Lyon, est déjà « effective ».

Cela signifie que son application est impérative, contrairement aux ZFE « de vigilance » qui, depuis mars 2024, peuvent se voir ajustées. En fonction des niveaux de pollution ou des décisions locales.

Pour l’association, cette mesure est particulièrement injuste pour « les conducteurs qui dépendent de leur voiture quotidiennement, sans alternative viable, notamment ceux vivant loin des transports publics ou travaillant en horaires décalés ».

Nathalie Troussard, secrétaire générale de la LDC, conclut en dénonçant l’hypocrisie de cette démarche pour les voitures. « Faire semblant de recueillir notre avis alors que tout est déjà décidé ajoute une touche de cynisme à cette injustice flagrante », a-t-elle déploré.