Les arnaques au Pôle Emploi sont nombreuses. Il y a peu, un ancien chômeur a été condamnée à de la prison pour avoir menti sur son statut.
En France, des millions de Français perçoivent des aides de Pôle Emploi. Et même si les contrôles sont renforcés, de nombreuses arnaques surviennent encore.
Les aides au Pôle Emploi
Au début d’année 2023, le gouvernement a décidé d’augmenter les allocations versées par Pôle Emploi. En effet, même si la courbe du chômage a baissé de 0,1 point, cela ne veut pas dire qu’il faut lésiner sur les moyens.
D’ailleurs, d’après les chiffres de l’INSEE il s’agirait du taux de chômage le plus bas depuis 40 ans en France. C’est une très bonne nouvelle !
Et sur les réseaux sociaux, le ministre du Travail, Olivier Dussopt s’est donc empressé de réagir sur les réseaux. « Le taux de chômage rejoint le plus bas niveau sur 40 ans atteint une fois début 2008 », a-t-il écrit en mars dernier.
Puis, c’est au tour d’Elisabeth Borne de prendre la parole pour féliciter les Français. « Avec un taux de chômage à 7,2 %, la France connaît son niveau de chômage le plus bas pour la 2ᵉ fois depuis 40 ans », a-t-elle écrit sur Twitter.
Malheureusement, cela ne suffit pas. L’inflation qui ravage la France fait donc mal au porte-monnaie des Français. Et la situation devient de plus en plus dure pour certaines personnes.
C’est donc la raison pour laquelle l’état a décidé de revoir les allocations chômage à la hausse. L’Assemblée Nationale a justement voté en faveur d’une augmentation des aides sociales.
Des aides revues à la hausse pour les allocataires
Vous l’aurez donc compris : les allocations chômage de Pôle Emploi ont fait l’objet d’une augmentation. Elles vont ainsi faire l’objet d’une revalorisation de 1,9 %.
Une très bonne nouvelle pour les personnes qui se voient toujours inscrites à Pôle emploi. Chaque mois, ces dernières doivent déclarer leur situation sur Internet ou par téléphone.
Elles peuvent continuer à renouveler leur inscription et ainsi, percevoir les allocations. En revanche, depuis plusieurs années, on assiste à une recrudescence de fraudeurs.
Les personnes qui sont au chômage doivent, chaque mois, actualiser leur situation en ligne. Ou par téléphone en répondant ‘non’ à la question « avez-vous travaillé ? ».
Seulement, il arrive que certaines personnes mentent au moment de cette question. Et ceux qui mentent risquent de lourdes sanctions à celles et ceux qui tentent de frauder.
Une nouvelle fraude avérée de Pôle Emploi
Il y a peu, un allocataire a donc été pris à son propre piège. En effet, nos confrères de La Dépêche ont affirmé que le jeune homme avait fait de fausses déclarations à de l’escroquerie.
Chaque mois, il répondait qu’il n’avait pas du tout travaillé au cours du mois. En réalité, il avait retrouvé un emploi depuis plusieurs mois.
« Ce n’est qu’un mensonge et le mensonge n’est pas punissable en droit pénal », a déclaré l’ancien chômeur. Il immédiatement poursuivi en justice par Pôle emploi. Devant le tribunal correctionnel, il a d’ailleurs obtenu gain de cause.
Malgré tout, Pôle Emploi se pourvoit en appel. L’organisme avance qu’il s’agit d’une escroquerie et d’un mensonge entouré de manœuvres.
Une version que la Cour de cassation a donc confirmé. « En l’espèce, les manœuvres frauduleuses se voyaient donc constituées de l’usage d’une fausse qualité, celle de travailleur privé d’emploi », ont affirmé les juges.
Lorsque l’escroquerie est ainsi commise au préjudice d’un organisme de protection sociale pour obtenir une allocation. Les peines, qui sont en principe de 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende, sont portées à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende.