Une salariée de Pôle emploi est accusée d'avoir détourné plus de 700 000 euros de cotisations ! Une enquête a été ouverte.
Une salariée démasquée ! Le parquet de Toulouse confirme l’ouverture d’une enquête sur une affaire de détournement de fonds au sein de Pôle emploi. Au total, 700 000 euros ont disparu !
Détournement de cotisations à Pôle emploi
Depuis quelques semaines, des rumeurs circulent à propos de Pôle emploi Occitanie. Selon celles-ci, une salariée aurait détourné une grosse somme d’argent de l’organisme d’aides sociales.
Sachez que ces rumeurs sont bel et bien fondées. En effet, le parquet de Toulouse a confirmé qu’une enquête était en cours depuis le mois de novembre. Et celle-ci est d’ailleurs toujours en cours.
Au total, pas moins de 700 000 euros ont été durant sur les dernières années. La salariée soupçonnée dans cette affaire travaillait était assistante de production. Elle travaillait dans une unité de gestion financière depuis le début des années 2010. Notamment au moment où les cotisations ont transité de Pôle emploi au réseau des Urssaf.
« La Direction de Pôle emploi Occitanie a pris ses responsabilités sur la situation décrite et les actions de cette ex-salariée. L’affaire est entre les mains de la justice, nous ne communiquons pas sur une affaire en cours. » explique la direction de l’établissement.
Une enquête préliminaire a été ouverte depuis le mois d’octobre 2022. Aujourd’hui encore, le but des équipes d’investigation reste de retracer l’argent détourné. Notamment en identifiant tous les acteurs de cette fraude de 700 000 euros.
En attendant les résultats de l’enquête, l’employée de Pôle emploi a été licenciée. Cette dernière aurait donc profité de sa position pour détourner les fonds des contrats sécurisation professionnelle. Pour rappel, ceux-ci sont sont destinés aux licenciements économiques.
Une autre affaire de fraude
Cette affaire de fraude au sein de Pôle emploi ne semble pas être un cas à part. En effet, cette semaine, une autre affaire a émergé. Elle implique cette fois-ci un juge toujours en fonction à Paris.
La justice lui reproche de recevoir des indemnités de Pôle emploi alors qu’il siège en tant que magistrat. Il faut savoir que ces faits remontent à 2014, 2015, selon La Voix du Nord.
Selon la personne mise en cause, il s’agirait d’une « erreur de bonne foi ». En effet, l’accusé explique avoir mal interprété les informations obtenues auprès de l’institution française. Cette affaire a tout de même couté 19 000 euros à Pôle emploi.
Dans les Yvelines, un employé de Pôle emploi aurait aussi détourné près de 300 000 euros. L’accusé est un homme de 61 ans. Il est sous contrôle judiciaire.
Ce dernier aurait monté des faux dossiers de demandes d’aides, qu’il a lui même validé. Il aurait ainsi réussi à détourner des indemnités chômage pour des bénéficiaires qui n’y avaient pas droit !
Au total, 8 personnes semblent impliquées de sa fraude. Chacune aurait touché entre 1 139 et 130 000 euros. En échange de son aide, il aurait gardé plus de 100 000 euros pour lui.
Selon le Parisien, certaines femmes auraient même accepté d’avoir des relations sexuelles avec l’employé de Pôle emploi. Au total, 6 personnes auraient profité de son arnaque. Elles ont été arrêtées pour « recel d’escroquerie aggravée ».
Les cas de fraude commises par les employé même de l’établissement ne sont pas si rares. En effet, il y a de nombreuses affaires de ce type.
Alors que Pôle emploi multiplie les contrôles sur les demandeurs d’emploi, l’organisme se fait attaquer par ces propres employés. Aujourd’hui, la direction doit redoubler de vigilance et renforcer les contrôles au sein de ses bureaux.