Découvrez les prochains changements qui arrivent au sein de France Travail (Pôle Emploi) et qui concernent les allocations chômage.
En cette période de réformes majeures en France, Pôle Emploi ne fait pas exception à la règle. Ces réformes apportent des modifications notables aux allocations chômage, impactant directement les demandeurs d’emploi. On vous en dit plus.
Des changements prévus dès le 1ᵉʳ janvier 2024 chez Pôle emploi
C’est officiel ! Des changements significatifs arrivent pour les bénéficiaires des allocations chômage. L’année 2023 marque en effet le début de cette transformation. Et d’ici l’année 2024, Pôle Emploi s’appellera France Travail.
Sans surprise. Au début de cette année, le gouvernement français a amorcé un tournant dans sa politique d’allocations chômage au sein de Pôle Emploi. L’un des changements majeurs ? La modulation de la durée d’indemnisation.
Elle réduira ainsi de 25 % la période d’indemnisation pour les allocataires dont la fin de contrat s’est produite à partir du 1ᵉʳ février. La nouvelle formule de calcul de Pôle Emploi se basera ainsi différemment.
Calculé sur les jours calendaires, Pôle emploi prendra en compte les 24 ou 36 derniers mois de travail ainsi que la date de fin du contrat de travail. Cette évaluation se fera en considérant un coefficient de 0,75 pour déterminer la différence de durée d’indemnisation.
Cette mesure s’inscrit dans la réforme globale des aides sociales. Celle-ci vise à mieux cibler le soutien aux demandeurs d’emploi. Mais ce n’est pas tout.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, l’entité familière de Pôle Emploi entamera aussi une transformation majeure en devenant France Travail. Cette refonte a pour objectif l’optimisation de la recherche d’emploi et du soutien aux demandeurs. Cette transition s’aligne sur la vision gouvernementale visant à dynamiser le marché du travail français, mais aussi à favoriser le plein emploi.
Des calculs différents pour l’allocation chômage
Le saviez-vous ? Le taux de chômage a atteint un niveau historiquement bas en mai dernier. Au cœur de cette réforme, c’est donc un point très positif.
D’autres changements arrivent également. Par exemple, le montant minimum de l’allocution chômage versée par France Travail sera fixé à 29,38 euros par jour. Le montant maximum, quant à lui, sera plafonné à 75 % du Salaire Journalier de Référence (SJR).
Cette réforme Pôle emploi a pour but de mieux adapter le soutien aux demandeurs d’emploi. Cela en fonction de leurs situations individuelles.
Pour percevoir les allocations chômage, plusieurs conditions doivent être remplies. Pour commencer, le demandeur Pôle emploi doit avoir perdu son emploi involontairement. Cela peut être suite à un licenciement, une rupture conventionnelle ou encore à la fin d’un CDD.
Il doit aussi avoir travaillé au moins 6 mois (130 jours ou 910 heures) au cours des 24 derniers mois (36 mois pour les personnes de plus de 53 ans). Le départ volontaire de son dernier emploi sans motif légitime disqualifie le demandeur.
Pôle emploi demande bien évidemment une disponibilité pour travailler et une recherche active d’emploi. Notons que le suivi de conjoint après une mutation professionnelle ainsi que des raisons de santé confirmées par la Sécurité sociale comptent comme motifs légitimes.
En ce qui concerne le calcul du montant de l’allocation chômage, celui-ci dépend du Salaire Journalier de Référence (SJR). Ce dernier s’obtient en divisant la somme des salaires perçus sur les 24 mois précédant la fin du contrat de travail par le nombre de jours de la période d’indemnisation.
Pour l’année 2023, la formule de calcul Pôle emploi reste inchangée : 40,4 % du SJR + 12 euros pour les SJR inférieurs ou égaux à 29,06 euros, et 57 % du SJR pour les SJR supérieurs à 29,06 euros.