Il s’appelle Reem et il est le premier robot policier humanoïde. Présenté le 22 mai par les forces de l’ordre de Dubaï, il a une mission bien définie.
Le RoboCop de Dubaï a une mission très précise
Il n’arrêtera pas les méchants, il ne tirera pas sur les criminels et ne courra pas des heures après les bandits. Reem se contentera d’aider les touristes et habitants dans les centres commerciaux et pôles touristiques.
The world's first operational robot policeman has joined @DubaiPoliceHQ #Dubai pic.twitter.com/LBjNhJlkNp
— Dubai Media Office (@DXBMediaOffice) May 29, 2017
Développé par Pal Robotics, ce robot d’origine espagnole pèse 100 kg et mesure 1.70 m. Il est monté sur des roulettes qui lui permettent d’aller à 3.5 km/h. Pour plus de réalisme, il est équipé d’un képi.
Il parle arabe et anglais et peut répondre à des questions simples en fournissant des adresses de lieux ou services publics. Il recueille aussi les signalements de crime et délit et encaisse les amendes.
Obtenu pour la somme modique de 185 000 euros, Reem est extrêmement personnalisable. Avec ses capteurs sonore et vidéo il peut par exemple filmer ou photographier les passants. Les clichés sont alors transmis aux policiers de son genre. Doté d’une logiciel de reconnaissance faciale, les criminels pourraient ainsi être traqués.
Impressive robot designed by @DubaiPoliceHQ to help residents and make the interactions with public smoother #IoT #Dubai #ioTx2017 #GISEC pic.twitter.com/TDkO3v39ho
— Labeeb IoT (@LabeebIoT) May 23, 2017
En revanche, la société refuse catégoriquement à son robot, le port de l’arme et l’usage militaire. Sa création ne relève d’ailleurs pas d’une volonté des forces de police. Certains de ces robots humanoïdes sont utilisés dans des banques.
Le policier-robot humanoïde va se généraliser
A Dubaï, d’ici 2030, 25 % des effectifs de police seront des robots. Ils pourront alors effectuer la plupart des tâches d’un policier à l’accueil du commissariat.
L’idée des autorités locales est de pouvoir déployer les vrais policiers dans des zones où ils seraient d’avantage utiles.
Une tendance qui pourrait se généraliser puisqu’au Japon, un robot « shérif » suit les criminels pour faciliter les arrestations. Aux Etat-Unis, les robots-démineurs peuvent désarmer les suspects. Une question se pose donc : quand nous remplaceront-ils définitivement ?