La prime d'activité permet à tout un chacun d'avoir un complément de salaire chaque mois. Mais voici ce qui se passe si vous êtes en arrêt.
Qui n’a jamais entendu parler de cette aide cruciale appelée prime d’activité ? Ce soutien financier essentiel, versé chaque mois à des millions de Français sous certaines conditions d’éligibilité…
Tout connaître de la prime d’activité
Chaque mois, la prime d’activité apporte un coup de pouce important aux ménages en difficulté. Pour y accéder, il faut avoir plus de 25 ans et résider en France de manière permanente.
Les jeunes de 18 ans avec un enfant à charge peuvent également en bénéficier. Et ce, à condition d’avoir travaillé au moins deux ans sur les trois dernières années.
Il n’y a pas de limite d’âge pour les personnes ayant un ou plusieurs enfants à charge ou à naître. Toutefois, les séjours à l’étranger ne doivent pas excéder trois mois pour continuer à percevoir la prime.
Les ressortissants de l’Union européenne doivent donc simplement posséder un titre de séjour valide. Les travailleurs indépendants ainsi que les étrangers non européens résidant en France depuis au moins cinq ans peuvent aussi prétendre à cette aide.
La CAF prend en compte les revenus des trois derniers mois, qui ne doivent pas dépasser un certain seuil pour être éligible. Cependant, les personnes en congé parental, sabbatique, en disponibilité ou inscrites à Pôle emploi ne peuvent pas bénéficier de la prime d’activité.
Des critères d’éligibilité précis
Chaque mois, la CAF ou la MSA verse la prime d’activité aux bénéficiaires. Avec un montant qui varie en fonction de la situation familiale et des revenus du ménage.
Par exemple, une personne seule peut recevoir jusqu’à 595,25 euros. L’objectif de cette prime est ainsi d’encourager la reprise ou le maintien d’une activité professionnelle. Tout en augmentant les revenus des travailleurs faiblement rémunérés.
Au fil du temps, la prime d’activité a démontré son efficacité en réduisant l’inactivité et en stimulant l’emploi. Ce qui améliore ainsi le pouvoir d’achat des bénéficiaires et leur permettant de mieux gérer leurs finances tout en se sentant valorisés dans leur travail.
Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, les plafonds de revenus pour être éligible ont été réajustés. Ils passent donc à 1 935 euros pour une personne seule et 3 155 euros pour un couple avec un enfant.
Mise en place en janvier 2016, la prime d’activité a remplacé le RSA activité et la prime pour l’emploi. Pour en bénéficier, il faut exercer une activité professionnelle et avoir un revenu mensuel net supérieur à 1 082,87 euros.
Les gratifications perçues lors de stages ne rendent pas éligible à cette prime. Bien que certaines aides soient versées automatiquement depuis le 29 mars, une demande explicite est nécessaire pour obtenir la prime d’activité.
La prime d’activité et l’arrêt maladie
Pour une personne seule, sans enfant, sans allocation logement et ne percevant qu’un salaire, le plafond à ne pas dépasser est d’environ 1 905 euros par mois. Ce qui représente près de 1,5 SMIC).
Comme pour le RSA, chaque trimestre, les bénéficiaires doivent donc déclarer leurs ressources des trois derniers mois pour que leurs droits soient réévalués. Lorsqu’un bénéficiaire est en arrêt maladie, il peut tout de même continuer de recevoir cette aide.
Cependant, quand l’arrêt maladie ne dépasse pas les trois mois, le bénéficiaire reçoit la prime d’activité de façon normale. Étant donné que cette aide se voit versée pour une durée de trois mois minimum.
Mais lorsque l’arrêt maladie dépasse les trois mois, le versement de la prime d’activité se dit interrompu. Pour cause, quand l’arrêt maladie dépasse les trois mois, les revenus professionnels sont donc égaux à zéro.
De l’autre côté, les indemnités journalières (IJ) se disent catégorisées comme des ressources du foyer. En appliquant la formule de calcul de la prime d’activité, le montant se veut négatif, ce qui entraine, dans la majorité des cas, la suppression de la prime d’activité.