La prime d'activité est une aide cruciale pour les Français. En 2025, la CAF continuera de la verser, et une petite augmentation sera prévue.
En 2024, la prime d’activité, destinée à soutenir les travailleurs aux revenus modestes, a été revalorisée pour répondre à l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Et cette hausse en entraînera une autre en 2025.
La prime d’activité revalorisée en 2024
Le montant forfaitaire de la prime d’activité a été augmenté de 4,6 % depuis le 1ᵉʳ avril 2024. Pour une personne seule sans enfant, elle est ainsi passée ainsi de 595,25 € à 622,63 €.
Cette aide varie en fonction de la composition du foyer. Par exemple, une personne seule avec un enfant peut désormais recevoir 933,95 €, tandis qu’une personne avec deux enfants perçoit 1 120,73 €.
Pour les couples, le montant forfaitaire atteint 933,95 € sans enfant, et 1 307,51 € avec deux enfants. Chaque enfant ou personne à charge supplémentaire entraîne une majoration de 249,05 €.
La prime d’activité inclut également une bonification individuelle pour les personnes ayant des revenus professionnels. Au moins égaux à la moitié d’un SMIC net.
Par ailleurs, les parents isolés, comme les femmes enceintes ou les personnes seules avec des enfants à charge, peuvent bénéficier d’une majoration spécifique. Son calcul prend en compte plusieurs éléments.
Le montant forfaitaire, ajusté selon la composition du foyer, les revenus professionnels. Mais aussi les autres ressources, ainsi que les bonifications éventuelles.
Une aide réajustée
Certaines prestations sociales, comme la prime à la naissance ou l’allocation de rentrée scolaire, ne se voient cependant pas intégrées au calcul. La gestion et le versement de cette aide sont assurés par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la MSA.
Les bénéficiaires doivent déclarer leurs ressources tous les trois mois pour ajuster le montant perçu. Cette revalorisation s’inscrit dans une volonté gouvernementale de lutter contre la précarité et de renforcer le soutien aux travailleurs modestes.
Depuis 2023, la prime d’activité est indexée sur l’inflation. Ce qui permet une révision régulière des montants pour s’adapter à la hausse des prix.
En 2025, le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant passe à 622,63 euros, contre 595,25 euros l’année précédente. Les foyers comprenant plusieurs membres bénéficient également d’une augmentation grâce aux ajustements pour chaque enfant ou personne à charge.
Pour percevoir la prime d’activité, il faut résider en France de manière permanente et disposer de revenus issus d’une activité. Qu’il s’agisse d’un emploi salarié ou indépendant.
Les plafonds de ressources varient selon la composition du foyer. Par exemple, une personne seule sans enfant doit avoir un revenu mensuel net inférieur à 2 098 euros, soit 1,5 fois le SMIC.
La prime d’activité en 2025
Pour les indépendants, l’évaluation repose sur les bénéfices ou le chiffre d’affaires déclaré. Les étudiants, stagiaires et alternants peuvent aussi prétendre à cette aide, à condition de percevoir un revenu supérieur à 1 104,25 euros nets par mois.
Toutefois, les gratifications de stage ne se voient donc pas considérées comme des revenus d’activité. Ces règles visent à encourager l’autonomie financière tout en soutenant les jeunes travailleurs dans leur insertion professionnelle.
Les familles monoparentales bénéficient d’un complément, la majoration pour isolement. Elle se voit ainsi destiné aux parents vivant seuls avec un ou plusieurs enfants.
Ce soutien supplémentaire, temporaire, s’ajoute à la prime d’activité classique et permet de compenser les charges spécifiques liées à ces foyers. Les bénéficiaires doivent néanmoins renouveler leur déclaration trimestrielle pour confirmer leur éligibilité.
Pour estimer le montant exact de la prime d’activité, les demandeurs peuvent utiliser le simulateur disponible sur le site de la CAF. La déclaration des revenus, désormais trimestrielle, permet une réévaluation rapide des droits en cas de changement de situation.
En 2025, la prime d’activité reste un levier majeur pour lutter contre la précarité. Sa revalorisation annuelle permet de mieux prendre en compte l’impact de l’inflation.
Et ce, tout en maintenant des critères d’accès rigoureux afin de préserver l’équité. Ce dispositif continue de soutenir les travailleurs modestes en offrant une aide financière adaptée à leurs besoins.