Prime Macron très mauvaise nouvelle pour 2024

En 2024, Emmanuel Macron accordera une prime au plus grans nombre. Et cette aide pourrait être soumise à l'imposition.

Les aides sociales seront encore nombreuses pour les Français en 2024. Parmi elles, la prime Macron, qui s’annonce comme un coup de pouce supplémentaire. Malheureusement, cette dernière pourrait être imposable

Emmanuel Macron promet des aides pour 2024

À la rentrée septembre, Emmanuel Macron a promis des nouvelles aides pour les Français. Outre la prime Macron, ce dernier a décidé de donner un coup de pouce à celles et ceux qui subissent la crise économique.

Lors d’une interview aux 20 heures de TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé une aide « limitée aux travailleurs » et aux plus modestes. Cette dernière va atteindre « 100 euros par voiture et par an ».

« J’ai demandé au gouvernement, pour le budget qui arrive, de continuer à accompagner les Français qui travaillent […]. Ce n’est pas un chèque, mais un mécanisme qui se voudra limité aux travailleurs, qui ne dépassera pas ce qu’on appelle les cinq premiers déciles », avait-il fait savoir.

Le mari de Brigitte Macron a ajouté qu’il visait « les 50 % des Français les plus modestes, et qui sera au maximum de 100 euros par voiture et par an. C’est ciblé. On n’aide pas les ménages qui n’en ont pas besoin ». Des aides qui tombent donc à pic.

L’indemnité de 100 euros sur le carburant, dont avait profité à 4,3 millions de personnes, est de retour cette année. Et ce ne sont pas les seules aides promises par le Président de la République.

De nouvelles primes en 2024

Mise en place en 2018, la prime de partage de la valeur, aussi appelée prime Macron est un précieux coup de pouce financier pour les salariés. Ceux qui disposent d’un faible pouvoir d’achat vont pouvoir en profiter.

En revanche, en 2024, la donne pourrait changer. Dans le cadre du PLF (projet de loi de finances), le système de fiscalisation des aides va se voir repensé.

Si cette loi passait, elle pourrait rapporter plusieurs millions d’euros à l’État l’année prochaine. Ces derniers estiment que le montant pourrait atteindre environ 500 millions d’euros attribués aux caisses de la Sécurité sociale.

De plus, les aides qui sont accordées aux petits salaires feront l’objet d’un rallongement pour les trois prochaines années. Sachez que cette mesure ne sera applicable qu’aux organisations qui emploient mois de 50 employés.

En ce qui concerne la prime Macron, elle a été utilisée par toutes les sociétés à cause de sa simplicité d’application et son coût bon marché. Les entreprises vont donc être forcées de réévaluer leur politique de salaire.

La prime Macron à revoir

En début de semaine, Patrick Martin, à la tête du Medef a évoqué le sujet de la prime Macron. Pour ce faire, ce dernier a fait allusion à des efforts consentis par les organisations en termes de politique salarial.

À la fin de l’année 2022, environ 4 milliards d’euros ont fait l’objet d’une remise aux salariés. Mais avec la fin de la défiscalisation, les employeurs se retrouvent dans l’obligation de reprendre leur politique de rémunération.

Mais alors, à qui la prime Macron profite-t-elle ? Cette dernière se veut délivrée par les entreprises sous la forme de volontariat dans le but de prendre en considération la santé économique des organisations et de ne pas mettre en péril les entreprises considérées comme « fragiles ».

Ainsi, chaque employeur est se dit libre d’appliquer ou non ce dispositif d’aide au sein de son entreprise. En échange, les sociétés volontaires peuvent bénéficier d’une exonération des charges fiscales en fonction de la rémunération de l’employé.

Dans le cas des salariés, les montants touchés au titre de la Prime Macron ne sont donc pas imposables. À condition cependant, que le salaire soit trois fois inférieur au salaire minimum en vigueur.

Cette prime peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 3000 € sans conditions et monter jusqu’à 6 000 € suivant les cas. Cet été, le gouvernement a décidé que la procédure de défiscalisation ne devait s’appliquer qu’aux petits salaires.

C’est la raison pour laquelle l’accès à la PPV risque de changer à compter de l’an prochain sachant que la fiscalisation pourra concerner les petits salaires. Les salariés qui touchent des revenus modestes et les employeurs se voudront donc tenus de dépenser plus d’impôts.