Prix de l'électricité: très mauvaise nouvelle vous allez payer 19 % plus cher selon UFC-Que Choisir

L'association UFC-Que Choisir a révélé que le prix de l'électricité va augmenter et que vous allez payer 19 % plus cher !

Cela fait plusieurs années déjà que l’inflation ne cesse de peser sur le quotidien des Français. Malheureusement, les choses ne vont pas s’arranger sur un certain point. D’après l’UFC-Que Choisir, le prix de l’électricité ne va pas s’arrêter d’augmenter.

Les prix de l’électricité vont exploser selon l’UFC-Que Choisir

Ce mardi 25 février, l’UFC-Que Choisir a lancé l’alerte sur un point bien précis. D’après l’association, les Français vont faire face à une augmentation des prix de l’électricité. La cause ? L’impact de la nouvelle régulation du nucléaire.

L’association a déclaré dans un communiqué : « Nos calculs sont clairs : jusqu’à 250 euros supplémentaires par an pour un foyer moyen. Les consommateurs paieront en moyenne 19% de plus ». Une très mauvaise nouvelle donc pour les consommateurs.

D’après l’UFC-Que Choisir, un foyer moyen avec un tarif réglementé d’EDF devrait payer 1 600 euros au lieu de 1 374 euros sur l’année. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette hausse du prix de l’électricité va arriver plus vite que prévu.

En effet, c’est une augmentation qui devrait voir le jour à partir du 1ᵉʳ janvier 2026. Si certains Français ont fait face à une baisse du prix de l’électricité en février, vous aurez compris que les choses ne vont pas durer longtemps.

L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs précisé qu’un « nouveau mode de calcul des tarifs, basé sur les prix élevés et instables des marches de gros » sont en cours. De son côté, la Commission de régulation de l’énergie a fait plus de confidences sur le sujet.

« La redistribution aux ménages d’une partie des profits d’EDF sera très limitée »

Elle a précisé que l’accord prévoit « le reversement aux consommateurs des revenus issus du parc nucléaire d’EDF, en cas de prix élevés sur le marché de gros ». En revanche, l’UFC-Que Choisir a tout de même apporté plus de précisions sur le sujet.

L’association a indiqué sur la hausse des prix de l’électricité : « En réalité, la redistribution aux ménages d’une partie des profits d’EDF sera très limitée ». Avant de révéler que seule une « petite fraction de la consommation des ménages sera concernée ».

Selon l’UFC-Que Choisir la taxation des bénéfices d’EDF se montrera vraiment « insuffisante pour compenser la flambée des prix ». Par la suite, elle a lancé l’alerte sur l’impact sur tous les consommateurs.

L’association a révélé : « Sans changement de cap, cette réforme entraînera inévitablement une hausse brutale des factures pour des millions de foyers ». Le ministère de l’Energie, quant à lui, a tenu à se montrer rassurant.

Il a déclaré : « Les calculs récents font apparaître une certaine stabilité ». Dans une interview accordée à Franceinfo, plusieurs fournisseurs ont tenu à s’exprimer sur cette révélation alarmante sur les prix de l’électricité.

Les demandes de l’association

Ils pensent que les estimations de l’UFC-Que Choisir sont de l’ordre de la « fantaisie ». Bercy a d’ailleurs affirmé : « Si nous adoptions la même comparaison que l’UFC, pour l’année 2023 (en période de crise donc), l’approvisionnement aurait dans ce cas été moins coûteux avec le dispositif post-Arenh qu’avec la méthode actuelle« .

Et de poursuivre : « Ainsi relaté, le dispositif post-Arenh serait donc plus protecteur en cas de crise ! ». L’UFC-Que Choisir ne souhaite pas en rester là puisque l’association « exige une taxation renforcée des profits d’EDF ».

Elle souhaite aussi « un reversement intégral aux consommateurs du produit de cette taxation ». Bercy a alors confirmé : « L’UFC semble méconnaître qu’il s’agit déjà de ce que prévoit la loi de finances pour 2025 ».

Pour finir, l’association souhaite « la mise en place d’une commission indépendante intégrant les associations de consommateurs, pour repenser en profondeur la régulation du marché de l’électricité« .

Mais ce n’est pas tout, pour limiter la hausse des prix de l’électricité, elle veut la création d’un « service public de l’électricité garantissant un prix reflétant les coûts réels du nucléaire et de l’hydroélectricité, et non dicté par les fluctuations des marchés ».