Puffs: cette grosse sanction à tous ceux qui en vendent, c'est interdit

Depuis le 26 février 2025, les «puffs» sont strictement interdites à la vente. Mais certains vendeurs continuent d'en vendre.

Les cigarettes électroniques jetables, ou Puffs, sont désormais interdites à la vente en France. Pourtant, certains vendeurs continuent de les proposer, au risque de lourdes amendes. Voici ce qu’ils risquent.

Puffs : une interdiction ferme pour protéger les jeunes

Les Puffs sont des cigarettes électroniques colorées et aromatisées. Elles ont séduit de nombreux jeunes par leur design attractif et leurs saveurs sucrées. Eh oui ! Aussi vite que la musique, elles ont fait fureur auprès des ados.

Face à ce phénomène, les autorités ont décidé d’agir. En effet, ces produits sont accusés de favoriser l’entrée des jeunes dans le tabagisme. Leur accessibilité et leur prix abordable en ont fait un véritable fléau.

Pour endiguer ce problème, leur vente a donc été interdite en France depuis le 26 février 2025. Une semaine après l’interdiction des «puffs», un lycéen a témoigné à nos confrères de TF1. Il explique qu’il n’y a pas de changement à l’école.

Car il y a toujours autant de jeunes qui en fument. « Ça n’a rien changé, rien du tout». Il explique qu’autour de lui, à la sortie des cours, les ados continuent de vapoter. L’un d’entre eux déclare à Capital :

«Moi, je l’ai achetée dans une épicerie la semaine dernière, ajoute une jeune fille, et je pense que ça doit être du déstockage. Juste dans les tabacs, on n’en trouve plus, mais de toute façon dans les tabacs, ça coûtait beaucoup plus cher».

De leur côté, les buralistes semblent respecter la loi, selon TF1. Cette décision de l’Etat s’inscrit donc dans une volonté de protéger la santé publique. Les Puffs contiennent de la nicotine, une substance addictive aux effets nocifs sur le cerveau.

Les pouvoirs publics ont donc pris des mesures radicales pour limiter leur diffusion. Pourtant, malgré l’interdiction, des vendeurs continuent de braver la loi.

Des sanctions dissuasives pour les vendeurs

Les contrôles se multiplient dans les boutiques et les sites en ligne. Et pourtant, des vendeurs continuent de braver la loi. Cette stratégie est grave. Car les sanctions sont sévères.

Alors les contrôles se multiplient dans les boutiques et les sites en ligne. Les autorités sont prêtes à tout pour faire respecter la loi. Les vendeurs s’exposent à des amendes pouvant atteindre 100 000 euros.

Ainsi, la lutte contre les Puffs est un enjeu majeur pour les pouvoirs publics. Cette interdiction vise à préserver la santé des jeunes générations. Mais son succès dépendra de la rigueur avec laquelle elle sera appliquée.

Les vendeurs qui continuent de proposer des Puffs s’exposent à des sanctions financières lourdes. L’amende peut atteindre 100 000 euros. Un montant dissuasif pour la plupart des vendeurs.

En cas de récidive, les peines peuvent être encore plus sévères. Soit jusqu’à 200 000 euros. Les autorités n’hésitent pas à durcir le ton pour faire respecter la loi. Les contrôles sont bel et bien présents. Aussi bien dans les magasins physiques que sur internet.

Même les épiceries ! Nos confrères de TF1 ont pu trouver des cigarettes à 10 euros l’unité. Le gérant d’une boutique explique qu’il vend ses puffs pour liquider ses stocks. Les plateformes en ligne sont aussi au centre de l’attention.

Car les jeunes trouvent des vendeurs sur Snapchat ou Instagram. «On voit le menu avec tout dedans. Ils donnent les prix, date, rendez-vous, heure et c’est bon» déclare un lycéen.

Sachez que la France devient le deuxième pays de l’UE à interdire la puff. Et ce, dans le cadre de la lutte contre le tabagisme 2023-2027.