Apple en aurait-il assez de rejeter des applications soumises à vérification ? Ou souhaite-t-elle être plus transparente sur ses règles de bases ?
La marque à la pomme vient en effet de publier un top 10 des raisons qui justifient le rejet d’une application sur l’App Store. Des données fournies d’après les refus effectués dans la semaine du 22 au 28 août dernier. Même si le contenu reste assez flou sur certains points, et si des aspects semblent évidents, ces 10 raisons concernent tout de même 58% des rejets. En attendant les 42% restant, voici donc les 10 principales raisons du rejet d’une application par Apple.
1. Plantages et bugs
Une application doit être soumise à l’examen lorsqu’elle ne contient aucun bugs. L’application doit être testée sur les appareils et tous les problèmes rétablis avant soumission à vérification.
2. Liens cassés
Tous les liens d’une application doivent être fonctionnels. De plus, un lien vers les services assistance (ou support utilisateur) et des informations de contact mises à jour sont indispensables pour toutes les applications. Pour tout abonnement proposé ou si l’application se trouve dans la catégorie enfants, un lien vers la politique de confidentialité est obligatoire.
3. Contenu fictif
Les textes et images d’une application doivent être finalisés avant d’être soumis à examen. Les applications en cours de création et tout contenu non finalisé (comme une image de remplacement) entraînent le rejet.
4. Informations incomplètes
Tous les renseignements et détails nécessaires à l’examen de l’application doivent être correctement rentrés dans l’App Review d’iTunes Connect. Si certaines fonctions nécessitent une inscription, fournir un compte de démonstration de nom d’utilisateur et de mot de passe. S’il y a des configurations spéciales, en inclure toutes les spécifications. Si les fonctionnalités nécessitent un environnement difficile à répliquer, ou si elles utilisent un logiciel particulier, fournir une vidéo de démo ou le logiciel en question. Enfin, s’assurer que les coordonnées soient complètes et à jour.
5. Descriptions imprécises
La description de l’application et les captures d’écran doivent être exactement en accord avec les fonctionnalités de l’application pour permettre une « expérience positive ».
6. Tromper l’utilisateur
L’application doit fonctionner selon les règles énoncées et ne pas induitre l’utilisateur en erreur en proposant des fonctionnalités qui n’existent pas.
7. Interface utilisateur de mauvaise qualité
Apple met en priorité la qualité, la finesse, et le côté « user-friendly » d’une application et de ses fonctionnalités. L’interface utilisateur (UI) doit suivre ces prerequis avec un design minutieux, et peut suivre un guide du design fourni par Apple.
8. Publicités
Lorsque qu’une application est soumise à examen, il est demandé si elle utilise le « Advertising Identifier » (IDFA) pour diffuser des publicités. Si l’application utilise bien l’IDFA mais que cette fonctionnailté n’est pas précisée, ou que les pubs ne s’affichent pas correctement, l’application peut être rejetée. De même, s’il est indiqué qu’elle n’utilise pas l’IDFA, mais qu’en fait si, l’application sera mise en état « Invalide ».
9. Soumission de plusieurs applications similaires
Soumettre plusieurs applications qui sont essentiellement les mêmes freinent le processus de validation et risquent un rejet. Pour une meilleure expérience utilisateur, mieux vaut combiner toutes les applications en une seule.
10. Application qui n’a pas assez de « valeur »
Si l’application n’offre pas beaucoup de fonctionnalités ou de contenu, ou si elle ne s’adresse qu’à une niche, elle risque de ne pas être approuvée. Avant de créer une application, examiner les différents catégories existantes sur l’App Store et réfléchir comment fournir une réelle plus-value à l’expérience utilisateur.
Pour voir une belle application, vous pouvez aussi télécharger l’application Tux !
Source (en anglais)