La rentrée scolaire 2023 inquiète certains étudiants qui doivent faire face à des coûts de plus en plus élevés pour se loger et étudier !
Le mois de septembre arrive à grand pas. Malheureusement, pour certains étudiants, la rentrée scolaire a un coût qui n’est pas facile à assumer. On vous en dit plus.
Le coût de la vie étudiante de plus en plus élevé
La rentrée scolaire est un moment excitant pour de nombreux étudiants. En effet, elle marque le début de nouvelles aventures académiques et sociales. Cependant, cette année, le côté financier rattrape de nombreux élèves.
Et pour cause… Selon une enquête récente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef), le coût de la vie étudiante connaît une hausse sans précédent. Elle a ainsi augmenté de 6,47 % par rapport à l’année précédente. Ce n’est donc pas rien.
Cette augmentation, la plus significative en 19 ans, menace d’accroître la précarité des étudiants et de peser sur leurs conditions de vie.
L’Unef a révélé qu’une charge annuelle de 594,76 euros, soit environ 49,56 euros par mois avait lieu. Une telle augmentation ne doit pas être prise à la légère.
Sans surprise, ces chiffres chocs soulèvent de grosses inquiétudes quant à l’impact sur la stabilité financière des étudiants et leur rentrée scolaire. Cette augmentation, attribuée à l’inflation, à la flambée des coûts énergétiques et du transport, constitue un signal d’alarme pour les institutions et les décideurs.
Le syndicat étudiant confie également que c’est « un stade de précarité étudiante majeure qui s’installe dans le temps. Cette augmentation impacte fortement les conditions de vie des étudiants qui vont devoir faire des choix entre des dépenses essentielles et se restreindre sur tout un tas de besoins primaires. »
Les augmentations de loyer se poursuivent
L’enquête révèle d’ailleurs que la dépense principale d’un étudiant à la rentrée scolaire est son loyer. Avec les augmentations de loyer constantes, les étudiants ne savent plus comment faire pour s’installer pour leur rentrée scolaire.
En effet, le loyer représente en moyenne 60,58 % du budget mensuel des étudiants, une proportion considérable. Les résidences universitaires Crous, bien que leurs loyers aient été gelés, ont vu les charges augmenter de 3 à 4 %, poussant ainsi le loyer moyen de 381,48 euros à 394,83 euros.
Mais ce n’est pas tout. Dans le secteur privé, le loyer moyen a aussi grimpé de 1,72 %. Le loyer passe ainsi de 561,07 euros à 570,69 euros en 2023.
Une disparité régionale apparait aussi avec des loyers plus élevés en région parisienne. L’Unef préconise l’encadrement des loyers dans les villes universitaires pour contrer cette tendance inégale. Ils appellent également à une meilleure prise en compte des différences régionales dans les critères d’attribution des aides au logement.
Une rentrée scolaire qui a un coût
Pour faire face à cette réalité économique de plus en plus difficile, l’Unef veut faire bouger les choses. Le syndicat étudiant propose alors plusieurs solutions pour faciliter la rentrée scolaire.
Pour commencer, ils recommandent la construction de logements gérés par le Crous pour répondre à la demande croissante de logements abordables. De plus, ils invitent à une refonte du système d’aides sociales, avec une allocation d’autonomie basée sur le seuil de pauvreté pour tous les étudiants.
Cette allocation, financée par le biais d’une nouvelle branche de la Sécurité sociale, pourrait alléger le fardeau financier sur les épaules des étudiants. Et oui, l’explosion du coût de la vie étudiante ne peut être ignorée, ni minimisée.
Les étudiants subissent des défis financiers grandissants. Les décideurs politiques doivent donc prendre des mesures concrètes pour améliorer la rentrée scolaire. Une réforme profonde du système d’aides sociales, combinée à des initiatives pour stimuler la construction de logements abordables, est nécessaire pour garantir un avenir plus sûr aux étudiants. Affaire à suivre donc.