La rentrée 2023 ets une source d'inquiétude. La pénurie de professeurs dans certaines régions se fait déjà ressentir...
La rentrée scolaire 2023 s’annonce mal. Les résultats des concours de recrutement des enseignants du premier degré et second degré sont tombés. Très peu de personnes ont réussi les écrits. Et à l’oral, le nombre d’admis devrait baisser. Ainsi, des millions de citoyens en France s’alarment. Certaines régions vont donc manquer de professeurs en septembre prochain…
Une rentrée scolaire 2023 difficile
La rentrée scolaire 2023 inquiète déjà. En effet, le métier d’enseignant ne fait plus autant rêver. Certains candidats ont donc passé le concours cette année. Les résultats des écrits sont tombés…
Au total il y’a eu 11 371 candidats admis dans le premier degré pour 7 835 postes soit un ratio de 1,42. Et 6 893 pour 4 883 postes dans le second degré. Le nombre est donc moins bon que l’an passé.
Et certaines régions vont avoir du mal à trouver des enseignants. Par exemple, à Versailles 833 candidats sont admis sur 1 285 postes vacants. A Créteil 737 personnes pour 1 166 postes. Et en Guyane 85 admis pour 165 postes.
Ce taux faible de réussite à l’écrit ne permettra pas d’avoir plein d’admis après les oraux. La fameuse liste réalisée chaque année pour aller chercher des candidats en cas de postes vacants, ne verra sans doute pas le jour.
Des régions et des matières plus attractives
La rentrée scolaire 2023 mine déjà les syndicats et pour cause ! Certaines régions sont donc plus attractives que d’autres comme c’est le cas de la Corse par exemple avec un ratio de 2,5. Cela peut aussi provoquer un vide à certains endroits.
Par ailleurs, des matières du second degré, attirent moins comme c’est le cas des maths, de l’allemand, de la science physique ou des lettres modernes avec 47 candidats pour 134 postes.
Gislaine David la porte-parole du SNUipp-FSU, dit à ce sujet : « Le choc d’attractivité tant promis par le ministre ne sera pas à la rentrée.»
Ce métier ne séduit plus. Il faut dire que les conditions de travail se sont détériorées. Cela se traduit par un manque de moyens, des classes parfois surchargées avec plus de 30 élèves dans les salles. Ce qui rend la mission plus difficile.
Le salaire augmenté
La rentrée 2023 va donc être très suivie. Certaines écoles n’auront sans doute pas d’enseignants. Un véritable casse-tête en France.
Le chef de l’Etat a tenté une hausse des salaires pour attirer plus de candidats en 2022. Les titulaires touchent désormais 2 000 euros net par mois, une aubaine pour certains. D’autres pourront toucher plus en faisant plus de tâches. Trois milliards d’euros sont donc prévus pour ce projet.
Toutefois, cela ne suffit pas. « Les annonces de salaires n’ont eu aucun effet. Affirmer qu’il suffisait de rendre une profession sous-évaluée dans la société et avec des conditions de travail en détérioration plus attrayante est symptomatique d’un certain manque de réalisme,» explique Guislaine David.
La rentrée scolaire 2023 arrive. Mais pour remplacer les enseignants, le chef de l’Etat compte sur les contractuels. Cependant, cette méthode ne séduit pas non plus. En effet, ils ne bénéficient que de 4 jours de formation pour enseigner.
Engagés en CDD, ils remplacent les enseignants absents sur un ou plusieurs jours selon les besoins. Certains décident de ne pas aller au bout de leur contrat. En effet, il faut travailler 6 ans pour avoir un CDI.
Néanmoins, il faut attendre les résultats des oraux pour connaître le nombre total de candidats admis cette année.
La rentrée scolaire 2023 approche et le manque d’enseignants inquiètent de plus en plus les citoyens.