Source de stress pour les parents, mais aussi les enfants, la rentrée scolaire connaîtra, cette année encore, son lot de changements...
Les Français peuvent souffler. Le gouvernement a tenu sa promesse annoncée l’année dernière en augmentant plusieurs aides sociales en avril et les allocations de rentrée scolaire en font partie, mais pas que…
L’allocation de rentrée scolaire à la hausse
Pour aider les Français à faire face à l’inflation croissante, le gouvernement a décidé de mettre des nouvelles mesures en place. Par exemple, la prime d’activité a été significativement augmentée, tout comme l’allocation de rentrée scolaire.
En effet, l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) a également été revalorisée de 4 % le mois dernier. Avec des montants augmentés pour chaque tranche d’âge des enfants bénéficiaires.
Par exemple, pour les enfants de 6 à 10 ans, l’ARS est passée à 416,40 euros. Tandis que pour ceux de 15 à 18 ans, elle atteint désormais 454,60 euros.
Ce soutien financier est essentiel pour aider les familles à préparer la rentrée scolaire. Avec des versements prévus avant le 20 août par la CAF.
Pour vérifier l’éligibilité aux aides et calculer les montants disponibles, un simulateur en ligne est mis à disposition pour faciliter les démarches des parents concernés. Les parents peuvent savoir à combien ils peuvent prétendre très simplement.
Une nouvelle année particulière
Pour la rentrée scolaire 2023, le revenu net catégoriel de 2021 se voulait ainsi utilisé comme référence. Le gouvernement avait donc augmenté les plafonds de ressources de l’ARS de 1,6 % pour la rentrée 2023.
Selon les informations de Actu.fr, il devrait être similaire à celui de l’année précédente, soit autour de 400 euros. L’ARS, conditionnée par les ressources, se dit très attendue par les familles ayant des enfants âgés de 6 à 18 ans.
En 2024, les plafonds requis pour se voir éligible à cette aide ont fait l’objet d’une hausse d’environ 5 %. Cela permettra ainsi à plus de foyers de bénéficier de cette allocation en août 2024.
Les revenus annuels nets catégoriels de 2022 se disent pris en compte pour déterminer l’éligibilité. Cependant, même si l’allocation va augmenter, le prix des fournitures va, lui aussi, grimper en flèche.
D’ailleurs, récemment, le ministre a annoncé une nouvelle mesure dans le cadre de son plan « Choc des savoirs » en décembre 2023. La création de la prépa-secondaire.
Selon le site gouvernemental de l’éducation, cette initiative consiste en une année supplémentaire pour consolider les connaissances acquises au collège. Et ce, avant d’entrer en classe de seconde.
Un changement de taille avant la rentrée scolaire
Cette dernière se veut destinée aux élèves admis en seconde malgré l’absence du brevet. Sur décision du conseil de classe de fin de troisième.
Cette démarche concerne donc seulement les élèves volontaires sélectionnés par l’équipe pédagogique. D’ailleurs, cette décision n’a pas été unanimement approuvée, notamment par le syndicat SNES-FSU, qui critique le tri des élèves.
Par ailleurs, un changement notable concerne le barème de notation du brevet. Désormais, les notes données par les enseignants se verront utilisées pour le contrôle continu, avec les épreuves finales comptant pour 60 % de la note finale, contre 40 % précédemment.
Cette modification vise donc à renforcer la valeur du diplôme national du brevet. Et aussi à mieux évaluer les compétences du socle commun, selon la circulaire de la rentrée scolaire du ministère de l’Éducation.
En outre, pour l’année scolaire 2024/2025, une rentrée anticipée se veut prévue pour les élèves en difficulté. Comme annoncé par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation.
Cette initiative implique la création de groupes de niveau pour les classes de 6ᵉ et 5ᵉ en français et en mathématiques. Avec un enseignement alterné entre la classe de référence et des regroupements selon les besoins des élèves.