Découvrez les récentes avancées de l'accord Agirc-Arrco sur la retraite, avec une hausse de 4,9% de votre pension complémentaire en novembre.
La retraite est une étape cruciale de la vie, et tout ce qui touche à notre pension complémentaire Agirc-Arrco est d’une importance capitale. Récemment, un nouvel accord a été conclu, redessinant les contours de nos retraites complémentaires. Focus sur les principaux changements apportés par cet accord.
3 nouveautés arrivent avec l’accord Agirc-Arrco
La retraite n’en finit plus de faire la Une des journaux. Et pour cause… Depuis que la réforme est en cours, nombreux changements arrivent.
Les dernières nouveautés ont d’ailleurs été publiées aujourd’hui. Pour commencer, une revalorisation de la retraite arrive en novembre.
En effet, à partir du 1ᵉʳ novembre, votre pension complémentaire connaîtra une augmentation de 4,9 %. Cette hausse, en accord avec l’inflation, représente une avancée significative pour les retraités.
Elle fait suite à une augmentation de 5,12 % l’année précédente. Cette revalorisation de la retraite apporte ainsi un réel soulagement aux bénéficiaires.
Mais ce n’est pas tout. Les départs à la retraite après le 1ᵉʳ décembre ne seront plus soumis à une décote temporaire de 10 %.
Et oui, c’est officiel. Le système de bonus/malus disparaîtra pour les nouveaux retraités. Pour ceux qui paient actuellement ce malus, la suppression prendra effet le 1ᵉʳ avril 2024. Après cette date, leur pension complémentaire retrouvera son montant normal. Cela sans aucune décote.
Enfin, l’accord confirme le principe d’acquisition de droits à la retraite pendant la période de cumul emploi-retraite. Une belle avancée qui s’applique désormais également au régime complémentaire.
Ces trois décisions marquent ainsi un vrai tournant pour les retraités actuels et futurs. Notez toutefois que l’accord couvre aussi d’autres aspects, tels que la méthode de revalorisation annuelle des prochaines années et l’équilibre financier du régime.
La retraite Agirc-Arrco évolue
Ce n’est plus un secret pour personne. Le nouvel accord Agirc-Arrco est le fruit d’une collaboration entre les syndicats patronaux et de salariés. Cependant, il ne fait pas l’unanimité.
Et pour cause… Alors que le Medef prévoit de le signer, la CPME et l’U2P ne suivent pas cette voie. Du côté des salariés, la CFDT, la CFTC, la FO, et la CEF-CGC ont annoncé leur signature, mais la CGT n’a pas encore pris position.
La CGT a d’ailleurs entamé une consultation nationale de ses organisations territoriales, professionnelles et spécifiques, afin d’éclairer sa décision. La commission exécutive confédérale de la CGT décidera de la signature ou du rejet de l’accord le 25 octobre prochain.
Un communiqué officiel précise alors : « La CGT a engagé, mardi 10 octobre, une consultation nationale de ses organisations territoriales, professionnelles et spécifiques, écrit le syndicat dans un communiqué. Cette consultation vise à éclairer la décision qui sera prise par son organisme de direction nationale, la commission exécutive confédérale, qui décidera de la signature ou non de la CGT, le 25 octobre prochain. »
Un accord pas encore valable ?
Le gouvernement a pourtant exercé une grande pression en demandant une contribution substantielle pour la revalorisation des petites retraites. Il menace même de ponctionner les cotisations reversées à l’Agirc-Arrco via le budget 2024 de la Sécurité sociale, rendant la signature de l’accord complexe.
Le Medef a choisi de ne pas intégrer cette contribution dans l’accord, une décision que l’U2P et la CPME ne soutiennent pas. La CPME qualifie l’accord de « bancal ». Désormais, les deux organisations patronales regrettent que le Medef n’ait pas accepté leurs propositions de financement des petites retraites.
Mais malgré ces désaccords, les signatures déjà annoncées devraient permettre de valider l’accord, même rien n’est encore officiel. Le régime Agirc-Arrco a ainsi précisé que, dans l’attente de la décision de la CGT, « l’accord est déjà valable et peut prendre effet avec les signataires actuels.»