Les personnes qui sont à la retraite doivent se plier à une nouvelle exigence. Une nouvelle condition est obligatoire pour percevoir l'Aspa.
Les aides aux personnes à la retraite sont nombreuses et parmi elles se trouve l’Aspa, touchées par de nombreuses personnes. En revanche, une nouvelle condition est obligatoire pour y avoir le droit.
Les nombreuses aides accessibles aux personnes à la retraite
Lorsque les Français atteignent l’âge de la retraite, de nombreux seniors se retrouvent confrontés à des revenus plus modestes que lorsqu’ils étaient en activité. Cette situation peut mettre en péril l’équilibre financier du foyer.
Cela peut ainsi compromettre la capacité à maintenir le logement. De plus, en cas de perte d’autonomie nécessitant des aménagements à domicile, des ressources limitées peuvent rapidement entraîner des difficultés financières importantes.
Fort heureusement, en France, il existe diverses aides disponibles pour compenser les revenus modestes des petites retraites. Parmi elles, se trouve le crédit d’impôt de 50 % qui permet de bénéficier de services à la personne tels que la téléassistance, une aide souvent méconnue du grand public.
C’est aussi le cas de l’ASI, aussi appelée L’Allocation supplémentaire d’invalidité. Cette dernière se veut destinée aux personnes invalides n’ayant pas droit à l’ASPA.
Il n’y a pas d’âge minimum requis pour en bénéficier. D’ailleurs, son montant maximum est de 860 euros par mois et elle se veut versée par la Sécurité sociale ou la MSA pour les personnes relevant du régime agricole.
Lorsqu’une demande d’ASPA se veut rejetée et qu’aucune pension de retraite n’est perçue, la personne peut prétendre à l’Allocation simple d’aide sociale pour personnes âgées (ASASPA). Son montant maximum se veut également de 1 012,02 euros par mois. Et la condition d’âge est fixée à 65 ans minimum.
De nombreuses allocations allouées mensuellement
C’est aussi le cas de l’APA. L’Allocation personnalisée d’autonomie se veut, quant à elle, versée par le Conseil départemental et destinée aux personnes âgées d’au moins 60 ans en perte d’autonomie.
Son montant mensuel maximum se veut de 1 955,60 euros. L’aide-ménagère se veut spécifiquement dédiée aux personnes de plus de 65 ans ne bénéficiant pas de l’APA.
Elle vise donc à prendre en charge une partie du coût des interventions d’une aide à domicile. La PCH ou Prestation de compensation du handicap peut se voir attribué par le Conseil départemental, permet de prendre en charge les dépenses liées à la perte d’autonomie des personnes âgées et en situation de handicap.
Une demande pour en bénéficier peut se voir faite avant l’âge de 60 ans. Sachez qu’il n’y a pas de limite d’âge si une personne à la retraite la percevait déjà avant cet âge-là.
Outre les aides destinées à compenser les faibles revenus des petites retraites, il existe également des dispositifs pour prendre en charge le loyer du logement. Que ce soit à domicile ou en établissement.
C’est le cas de l’Aide personnalisée au logement (APL). Elle se veut versée par la CAF ou la MSA, et attribuée en fonction des ressources. Les retraités peuvent en profiter, sans limites d’âge.
Les conditions pour toucher l’Aspa changent
Pour être éligible à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), les demandeurs doivent être retraités. Où bénéficier d’une pension de réversion. De plus, l’âge minimum pour bénéficier de cette aide est de 65 ans.
Les anciens travailleurs invalides ou ceux souffrant d’une incapacité permanente de 50 % ou plus peuvent accéder à l’Aspa. Dès qu’ils atteignent l’âge légal de départ à la retraite. Une autre condition pour recevoir cette aide destinée aux retraités à faibles ressources est de résider en France 6 mois.
Cette condition vient de se voir renforcée par un récent décret publié au Journal officiel. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, la durée de résidence en France requise pour bénéficier du minimum vieillesse passe ainsi de 6 à 9 mois sur une année civile.
Les demandeurs devront résider en France pendant au moins 9 mois sur une période totale de 12 mois. Pour pouvoir bénéficier de cette aide gouvernementale. Cette mesure concerne également d’autres prestations familiales, telles que les allocations familiales et la prime à la naissance d’un enfant.
Bien que le minimum vieillesse ait été remplacé par l’Aspa, il y a plusieurs années, certains retraités continuent ainsi de percevoir cette allocation s’ils la touchaient déjà avant la mise en place de l’Aspa. Ce durcissement s’inscrit donc dans la stratégie gouvernementale de lutte contre la fraude sociale.