La retraite est un sujet sérieux. Raison pour laquelle il faut à tout prix suivre les règles pour éviter les mauvaises surprises.
Les personnes à la retraite le savent : elles peuvent bénéficier de nombreuses aides. Cependant, elles doivent être alertées du moindre changement les concernant.
Les personnes à la retraite aidées de plein de façon
En tant que personne à la retraite, vous avez la possibilité de bénéficier de subventions pour financer l’emploi d’une aide à domicile. Que ce soit pour des tâches ménagères, des soins ou même l’entretien du jardin.
Ces aides se disent disponibles à travers un crédit d’impôt instantané de 50 %. Ce dernier se dit soutenu par le gouvernement et diverses associations, pour alléger les coûts associés.
Les retraités en situation de handicap peuvent également prétendre à des allocations spécifiques. Par exemple, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) garantit un revenu minimum mensuel de 961,08 € pour les personnes seules.
Le passage à la retraite souvent entraîne une diminution des revenus, alors que le coût de la vie continue d’augmenter. Ce qui rend parfois difficile de maintenir un niveau de vie décent.
Selon beaucoup de Français, une pension confortable devrait avoisiner les 2 600 euros bruts par mois pour une personne seule. Et 5 200 euros bruts pour un couple de retraités.
Pour ceux nés en 1962, l’année de départ à la retraite peut être stratégiquement choisie pour optimiser le calcul de leur pension. À condition d’y inclure une année complète de revenus dans ce calcul.
Le gouvernement intervient
Cependant, la gestion financière post-retraite demeure un défi de plus en plus complexe. Notamment avec les crises économiques récurrentes et une inflation persistante.
Bien que le gouvernement ait récemment augmenté les pensions de retraite de 5,3 % pour atténuer l’impact de l’augmentation des prix, une revalorisation supplémentaire en 2024 reste incertaine. En raison de prévisions de baisse de l’inflation.
Une information récemment avancée par le ministre délégué aux Comptes Publics. Cette incertitude suscite des préoccupations parmi les retraités, qui attendent avec vigilance de voir comment leur situation financière évoluera dans les années à venir.
D’ailleurs, à l’approche de la retraite, certains demandeurs d’emploi se retrouvent dans une situation délicate. C’est ce qu’illustre l’histoire d’Eric rapportée par Le Parisien.
Ce dernier a fait l’objet d’une information par courrier que ses allocations chômage prendraient fin le 1ᵉʳ mai. Alors qu’elles devaient se voir versées jusqu’en 2027, date à laquelle il atteindra l’âge légal du départ à la retraite à taux plein.
Cette confusion est due à un manque de communication entre France Travail, responsable du versement du chômage. Mais aussi la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), concernant la date de départ en retraite de l’intéressé.
Cette démarche indispensable pour assurer sa retraite
Cet exemple fait écho à un autre incident chez France Travail. En effet, plusieurs centaines de demandeurs d’emploi seniors ont été sommés de rembourser des trop-perçus. Allant de 5 000 à 100 000 euros.
Et ce, en raison d’erreurs dans la transmission des informations entre l’ex-Pôle emploi et les caisses de retraite. Pour prévenir de nouveaux dysfonctionnements, la Cnav et France Travail réagissent.
Selon Le Parisien, à partir de novembre, les bénéficiaires se trouvant à 15 mois de l’âge de la retraite devront obtenir une « attestation de régularisation de carrière ». Il faut se la procurer sur le site de l’Assurance retraite.
Cette démarche en ligne, accessible via un onglet dédié, permettra de compléter le parcours professionnel en renseignant diverses informations. Telles que le nombre d’enfants, les emplois saisonniers et les périodes de chômage.
France Travail enverra ainsi un courrier aux intéressés pour les guider dans cette procédure. Pendant cette procédure, des questions pourront se voir posées si des anomalies sont détectées dans le parcours professionnel, comme une baisse soudaine de salaire.
Une fois la démarche en ligne effectuée, les allocataires recevront l’attestation de régularisation de carrière dans un délai de quatre mois. Contrairement au relevé de carrière, ce document indique le nombre de trimestres cotisés et détermine ainsi l’âge de départ « officiel » à la retraite.
Si le demandeur d’emploi ne répond pas au courrier initial, une relance se verra effectuée huit mois plus tard. Enfin, une dernière alerte pourra se voir envoyée six mois avant l’âge prévu du taux plein pour informer que les allocations chômage cesseront de se voir versées.