Lorsque vous partez à la retraite, sachez que la durée de mariage est prise en compte pour que l'on vous verse la pension de réversion.
Les personnes qui partent à la retraite voient forcément leurs revenus considérablement baisser. D’ailleurs, sachez que vos années de mariage se veulent prises en compte dans le calcul de la pension de réversion.
Tout savoir sur le calcul de la retraite en France
En France, le système de retraite repose sur un principe de répartition et de solidarité entre les générations. En effet, les cotisations acquittées par l’ensemble des salariés et leurs employeurs servent ainsi à payer la retraite complémentaire des anciens salariés.
C’est ce que l’on appelle le principe de répartition. La retraite des salariés du secteur privé relève de la Sécurité sociale et deux régimes de base concernent les salariés du secteur privé.
Parmi elles, le régime général ou l’Assurance retraite qui s’adresse principalement aux salariés de l’industrie, du commerce et des services. En France, ce service se veut géré par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et son réseau régional (Carsat, CGSS).
Le régime des salariés agricoles est, quant à lui, géré par la Mutualité sociale agricole et son réseau régional. La retraite complémentaire relève de l’Agirc-Arrco.
Cette dernière concerne ainsi la quasi-totalité des salariés de l’industrie, du commerce, des services et de l’agriculture. Le régime Agirc-Arrco a d’ailleurs vu le jour le 1ᵉʳ janvier 2019 et reprend les droits et obligations des régimes Agirc et Arrco.
En effet, le régime Agirc-Arrco fonctionne selon un système de répartition par points. Il se veut donc à la fois contributif et solidaire, parce que les retraites versées se disent proportionnelles aux rémunérations perçues et aux montants des cotisations versées.
Des allocations sous conditions
Lorsque vous partez à la retraite, vous pouvez avoir le droit à des allocations. En effet, il existe par exemple l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).
Si vous n’avez pas encore l’âge requis pour en bénéficier et que vous êtes invalide, vous pouvez en être bénéficiaire. Pour en faire la demande, vous pouvez demander l’une de ces allocations au même titre que votre retraite personnelle ou de réversion.
Il vous suffit de joindre l’imprimé de demande d’ASI ou celui d’Aspa à votre demande de retraite. Ensuite, il vous suffira de renvoyer le tout à l’Assurance retraite de votre région.
Si vous avez fait la demande pour toucher votre retraite en ligne, il suffira de cocher la case « Allocation supplémentaire d’invalidité » ou « Allocation de solidarité aux personnes âgées ». N’oubliez pas également de transmettre votre demande d’ASI ou d’Aspa à l’Assurance retraite.
Vous avez aussi la possibilité de transmettre votre demande en ligne via votre espace personnel. D’ailleurs, sachez que sous certaines conditions, une majoration pour tierce personne peut se voir attribuée.
La durée de mariage d’une personne à la retraite compte
En France, le gouvernement verse une pension de réversion aux personnes dont le conjoint est décédé. Cependant, il faut savoir que le versement de la pension de réversion se fait suivant des règles.
Et l’une d’elles concerne la durée du mariage. En effet, le versement de la pension de réversion ne répond pas aux mêmes règles, sachant qu’elle dépend du régime du défunt.
Certains régimes de retraite exigent un mariage pour que le conjoint survivant puisse prétendre à la pension de réversion. Dans d’autres cas, des conditions sur la durée s’appliquent.
D’ailleurs, pour les fonctionnaires, une personne peut toucher la pension de réversion avoir été marié pendant au moins deux ans avant le départ du défunt. Au total, ils doivent avoir été mariés pendant quatre ans. Quant aux couples du même sexe mariés au plus tard le 31 décembre 2014, la durée du Pacs est comptabilisée dans les quatre ans.
En revanche, cette durée ne se veut pas demandée si le couple a eu au moins un enfant ensemble. Pour la retraite complémentaire des contractuels de la fonction publique, la durée de mariage est au minimum de quatre ans. Ou deux ans s’ils se sont mariés avant les 55 ans du défunt conjoint.