Retraite: tout savoir sur ce gros virement de 600 euros que des milliers de Français vont bientôt toucher

La retraite peut parfois faire peur aux Français, mais elle peut aussi être porteuse de bonne nouvelle avec des primes pour les Français.

En France, la question des retraites reste une préoccupation centrale, non seulement pour les seniors, mais aussi pour les plus jeunes, surtout depuis l’adoption de la récente réforme. Prochainement, certains auront le droit à un beau chèque.

Les Français à la retraite sont soucieux

Nombreux sont les retraités qui se disent soucieux de garantir une pension suffisante. C’est pourquoi certains choisissent de cumuler emploi et retraite.

Cette démarche se veut ainsi motivée par la crainte de ne pas disposer de revenus adéquats pour subvenir à leurs besoins. Même au sein de la classe moyenne.

La Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) a récemment publié les chiffres. Au sujet du montant moyen des pensions de retraite en France pour 2024.

Elle précise ainsi qu’à la fin de l’année 2021, 17 millions de personnes, résidant en France ou à l’étranger, percevaient une pension de retraite. Celle représente ainsi une augmentation de 100 000 personnes par rapport à l’année précédente.

Le montant des pensions varie donc en fonction de nombreux facteurs, mais la DREES a calculé une moyenne. Ainsi, la pension moyenne de droit direct, incluant les majorations pour enfants, est de 1 531 euros bruts mensuels.

Soit environ 1 420 euros nets pour les retraités vivant en France. Cette moyenne cache donc toutefois des disparités importantes, car de nombreux retraités perçoivent des pensions beaucoup plus faibles et peinent à boucler leurs fins de mois.

Des inégalités qui inquiètent

Certains vivent même avec seulement 200 € par mois. Les inégalités entre hommes et femmes persistent également, les femmes touchant en moyenne une pension de droit direct inférieure de 40 % à celle des hommes.

Toutefois, elles perçoivent donc plus souvent des pensions de droit dérivé, comme la pension de réversion. Ce qui correspond donc correspond à une partie de la retraite de leur conjoint décédé.

En 2021, 88 % des bénéficiaires de pensions de réversion étaient ainsi des femmes. Par ailleurs, une part significative des Français ayant atteint l’âge légal de départ à la retraite n’ont pas encore cessé de travailler.

Ce mercredi 4 septembre, Renaud Villard a dévoilé dans une interview au Parisien les détails tant attendus du calendrier et des montants de la seconde vague de revalorisations des petites retraites. Ces informations ont été précisées dans un communiqué.

Lors de l’annonce de la réforme des retraites, le gouvernement d’Élisabeth Borne avait promis la revalorisation de 1,8 million de petites retraites. Cela concerne exclusivement les bénéficiaires du minimum contributif (MiCo) majoré.

Cela correspond donc aux personnes parties à la retraite à taux plein après avoir cotisé au moins 120 trimestres. Une première vague de revalorisations avait déjà eu lieu à l’entrée en vigueur de la réforme il y a un an.

Bonne nouvelle pour les personnes à la retraite

Environ 600 000 retraités ayant cessé leur activité après 2009 ont ainsi vu leur pension brute augmenter de 1 à 100 euros (50 euros en moyenne), depuis le 9 octobre 2023.

La seconde vague de revalorisations s’adresse aux retraités percevant le MiCo majoré, mais n’ayant pas encore bénéficié de l’augmentation. Il s’agit notamment de ceux partis avant 2009 ou ayant une carrière complexe à reconstituer.

Selon Renaud Villard, cette nouvelle vague concerne environ 850 000 retraités, et non plus d’un million comme initialement prévu. Ces bénéficiaires verront leur pension augmenter à partir du 9 octobre 2024 (pour la pension de septembre).

En plus de recevoir une revalorisation rétroactive couvrant les 12 mois précédents. Ce versement exceptionnel de fin septembre compensera ce qu’ils auraient dû percevoir depuis un an.

En moyenne, les bénéficiaires toucheront 600 euros de rétroactivité. Avec une hausse mensuelle moyenne de 51 euros sur leur pension brute à partir du 9 octobre.

Ce montant brut se veut donc soumis à la CSG, sauf en cas d’exonération. Si la revalorisation mensuelle est d’environ 50 euros, le versement rétroactif atteindra 600 euros (12 x 50). Mais selon les situations, il pourra varier entre quelques dizaines et plus de 1 000 euros.