Les retraités vont être ravis. À l'automne 2024, une augmentation de leur pension de retraite pour des millions de personnes est actée.
Depuis la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, les retraités sont parfois dans le flou. Cependant, à l’automne, une augmentation des pensions est actée.
Les retraités et les retards de paiement
La réforme des retraites, entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2023, n’a pas encore pleinement profité à tous les retraités. Plus d’un million d’entre eux attendent toujours la revalorisation de leur pension.
Sur les 1,7 million de retraités concernés par cette réforme, seuls 600 000 ont, pour l’instant, perçu une augmentation moyenne de 50 euros bruts par mois. La majorité des retraités éligibles sont donc encore en attente de cette revalorisation.
La Cnav a pourtant annoncé que les paiements devraient être finalisés à partir de septembre 2024, avec un effet rétroactif. D’ailleurs, cette revalorisation de 700 euros ne concerne donc pas tous les retraités.
Cependant, certains verront bien leur pension augmenter dès septembre. Grâce à la réforme de 2023 qui prévoyait une hausse pour 1,7 million de personnes via le relèvement du minimum contributif (Mico).
Pour l’instant, plus de la moitié des bénéficiaires n’ont pas encore reçu cette augmentation. L’objectif de cette mesure est d’assurer une pension équivalente à environ 85 % du SMIC net pour une carrière complète.
Cependant, la Cnav n’a pas encore pu appliquer toutes les augmentations prévues. Une amélioration se veut toutefois attendue à partir de septembre 2024, avec le déblocage de la revalorisation pour 1,1 million de retraités qui attendent depuis plusieurs mois.
Aucune nouvelle augmentation pour 2025 ?
Si aucune augmentation pour les retraités n’est prévue pour 2025, l’année 2024 se verra celle des augmentations. En parallèle, la pension de réversion reste un soutien financier pour les veuves ou veufs.
Elle permet percevoir une partie de la retraite de leur conjoint décédé. Pour en bénéficier, il se veut donc nécessaire d’avoir été marié ou pacsé avec le défunt.
En général, cette pension peut se voir demandée à partir de 55 ans, bien que les conditions varient selon les régimes de retraite. Le remariage peut entraîner la perte de ce droit, bien que certaines exceptions existent selon les régimes concernés.
La durée du mariage se veut aussi un facteur important dans certains régimes. Par exemple, aucune durée minimale ne se veut requise pour les salariés et indépendants, mais pour les fonctionnaires ou non-salariés agricoles.
Un mariage de deux à quatre ans avant la retraite du conjoint est nécessaire. Pour les avocats, une durée de mariage de cinq ans se veut requise, mais cette exigence se veut levée si le couple a eu des enfants, quel que soit le régime de retraite.
D’ailleurs, à l’automne, les retraités recevront un double versement. Un premier rattrapage fin septembre, représentant environ 600 euros en moyenne, suivi d’une hausse permanente de leur pension dès le 9 octobre, avec un gain mensuel moyen de 50,94 euros bruts.
Une nouvelle augmentation pour les retraités
En effet, les 13,5 millions de retraités du privé verront leurs pensions complémentaires augmenter à partir du 1ᵉʳ novembre 2024. Si cette revalorisation annuelle se veut devenue une habitude, elle sera toutefois plus modeste que l’année précédente.
En 2023, avec une inflation à 4,9 %, les pensions avaient augmenté en conséquence. Mais cette année, en raison d’un accord national interprofessionnel signé en octobre 2023, une hausse inférieure se veut attendue.
Cet accord prévoit donc une indexation des pensions sur l’inflation, moins un facteur de soutenabilité de 0,40 point. Avec une inflation estimée à environ 2 % pour 2024, la hausse des pensions Agirc-Arrco se verra inférieure à ce taux.
Toutefois, les partenaires sociaux ont donc la possibilité d’ajuster ce montant dans une fourchette de + ou – 0,2 %. Les pensions revalorisées se verront donc versées à partir du 4 novembre, puisque le 1ᵉʳ novembre est férié.
Après les hausses des petites retraites et des pensions complémentaires, la question se pose donc pour les pensions de base. Celles-ci ont fait l’objet d’une augmentation de 5,3 % en janvier 2024, conformément à l’inflation de 2023.
Pour 2025, l’incertitude demeure. Bien que les pensions se disent généralement réajustées en fonction de l’inflation, le gouvernement pourrait choisir de geler ou de sous-indexer les pensions, comme cela a pu se produire par le passé.