En 2024, certaines personnes à la retraite pourront être exonérées de CSG. Voici comment savoir si vous êtes ou non concernés.
En 2024, des allègements sont à prévoir pour certaines personnes à la retraite. En effet, certains pourront, selon plusieurs critères, être exonérés de CSG.
Tout savoir sur les retraites en 2024
Au mois de janvier 2024, les pensions de certains allocataires vont progresser. Depuis le 1ᵉʳ septembre dernier, la réforme des retraites est entrée en application.
Dorénavant, les Français pourront donc arrêter de travailler à l’âge de 64 ans, au lieu de 62 ans, auparavant. Ainsi, d’ici à 2030, les personnes qui sont nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1961 devront partir plus tard.
Depuis le mois de septembre dernier, la revalorisation de certaines pensions minimales pour les nouveaux retraités fait également partie des points de la réforme des retraites. Avec la réforme des retraites entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2023, au total, 1,8 million de retraités vont pouvoir bénéficier de la revalorisation annoncée de 100 €.
Elle a d’ailleurs été promise par le gouvernement à de nombreuses reprises. Toutefois, attention, car tous les retraités ne se veulent pas concernés.
En effet, seuls les retraités éligibles au minimum contributif en bénéficieront. Son montant majoré, pour ceux qui ont cotisé pour l’augmentation des pensionnaires au moins 120 trimestres, est de 757 €.
De nombreux aménagements prévus
D’ailleurs, pour bénéficier de cette revalorisation, il faut ainsi avoir effectué une carrière complète ou avoir un taux plein automatique. Il faut disposer d’au moins 120 trimestres réellement cotisés.
L’objectif pour le gouvernement est donc de maintenir le pouvoir d’achat des personnes bénéficiaires. En effet, ces derniers font face à des dépenses importantes, notamment en matière de santé, de logement ou d’énergie.
En 2024, la retraite va ainsi connaître une augmentation de 5,3 %, comme l’a fait savoir le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Cette hausse fait suite à deux revalorisations exceptionnelles qui ont eu lieu en 2023.
La première, en janvier 2024, sera de 1,1 %. Et la seconde, de 4%, se verra effective en juillet pour permettre de compenser la forte inflation liée à la crise sanitaire et à la reprise économique.
D’ailleurs, le magazine Capital a d’ailleurs relaté qu’un retraité du privé pourrait toucher une pension de base de 1400 euros net par mois. Ce dernier pourra toucher environ 50 euros de plus suite à la revalorisation de sa pension.
Sachez d’ailleurs que l’augmentation des pensions va pouvoir connaître une autre augmentation. En effet, la revalorisation ne sera pas de 5%, mais de 5,3 %.
Une exonération des CGS en 2024
En France, la CSG signifie Contribution Sociale Généralisée. Il s’agit d’un prélèvement sur la pension des retraités, qui sert à subventionner divers projets sociaux.
Cependant, certains bénéficiaires peuvent faire l’objet d’une exonération. À condition de respecter certains critères bien précis, mais si vous faites partie de ceux qui ont été exonérés cette année, vous pouvez vous attendre à la même chose pour l’année à venir. À condition que vos revenus soient restés les mêmes.
Pour profiter d’une exonération de la CSG, il convient de toucher certaines aides sociales à l’instar de l’ASPA, l’ASI et l’allocation de veuvage. Le revenu fiscal de base ne doit pas dépasser le seuil maximal en vigueur.
Celui-ci dépend du nombre de parts du foyer fiscal (12 230 € pour les allocataires célibataires, 15495 € pour les foyers ayant 1,5 part fiscale et 18760 € dans le cas des allocataires en couple). Il faut aussi habiter en dehors de France en étant réglo sur le plan fiscal.
Le fait de remplir l’une de ces trois critères permet d’accéder à l’exonération de la contribution sociale généralisée en 2024. À compter de l’année prochaine, le barème des cotisations sociales auxquelles se disent soumis les retraités va faire l’objet d’une mise à jour de 5,2% afin de s’aligner à l’inflation.
Ainsi, si vous faites partie de ceux qui touchent le taux réduit et dont le revenu fiscal de base a augmenté, vous restez au taux réduit pour une durée d’un an. Par ailleurs, la hausse ne pourra s’appliquer que si l’augmentation du RFR se voit confirmé dans deux ans.