Avec les réformes et les récentes augmentations, le RSA versé par la CAF va connaître une forte progression, notamment en ce mois de février.
La CAF a d’ores et déjà établi son planning de versements des aides sociales pour l’année 2024. D’ailleurs, le RSA va connaître une augmentation significative de son taux.
Le RSA, une institution
Depuis de nombreuses années en France, le Revenu de Solidarité Active (RSA) permet aux Français de leur assurer un revenu minimum mensuel. Cette aide, comme toutes les autres, est bien entendu soumis à certaines conditions.
Récemment, pour pallier l’inflation et à la hausse du coût de la vie, le barème d’attribution du RSA a été révisé à la hausse. Ce dispositif vise à compléter les revenus des personnes exerçant une activité à temps partiel, assurant un revenu minimum en période d’inactivité.
L’objectif pour le gouvernement reste le même : garantir des conditions de vie décentes. Mais aussi favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires.
Le RSA, octroyé par la CAF ou la MSA, dépend donc des ressources et de la composition du foyer. Ce dernier se dit d’ailleurs recalculé tous les trois mois en fonction de la situation.
Le 10 octobre dernier, une loi pour l’emploi intégral vise à réformer l’accès au RSA. Cette denrière impose désormais une obligation d’investir 15 à 20 heures par semaine dans une activité favorisant l’insertion professionnelle.
Des changements concernant son versement
Que ce soit à travers des formations d’intégration ou un emploi, les bénéficiaires vont devoir se plier à l’exercice. En France, environ 3,9 millions de personnes bénéficient du RSA.
Les montants varient, avec une révision prévue en 2024, atteignant 635,70 euros pour une personne seule. Et 953,56 euros pour un foyer de deux membres.
Le montant atteindra même 1144,28 euros pour un foyer de trois personnes. Les bénéficiaires du RSA doivent toujours justifier leurs ressources tous les trois mois.
Cela peut ainsi peut entraîner des ajustements à la hausse ou à la baisse. De plus, le RSA peut être cumulé avec d’autres allocations telles que les aides au logement (APL, ALF, ALS), l’Allocation de Logement Familiale (pour les familles avec un enfant), et l’Allocation de Logement Sociale, pour ceux n’éligibles aux deux premières.
Désormais, les bénéficiaires doivent montrer patte blanche, en signant contrat d’engagement qui va se voir déterminé entre l’État et l’allocataire. Ainsi, le projet de loi pour le plein emploi inscrit l’obligation pour les bénéficiaires du RSA.
Ces derniers doivent donc consacrer 15 heures par semaine à une activité. Il peut, bien entendu, s’agir d’un temps de travail en entreprise ou de la formation.
Un mode d’attribution repensé
Le 5 février 2024, les allocataires de la Caisse d’Allocations Familiales bénéficieront d’un coup de pouce significatif. En effet, certains recevront un versement de 607 euros.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté plus large de la CAF de soutenir les Français en difficulté et de simplifier l’accès aux aides sociales. Le RSA constitue une bouée de sauvetage pour de nombreuses personnes en situation de précarité.
Ce dernier garantit, chaque mois, un revenu minimal permettant de vivre dignement. Cependant, son accès se veut soumis à divers critères, notamment l’âge, l’expérience professionnelle, la résidence en France, et les ressources du foyer.
En 2024, une avancée majeure se voit introduite avec le montant net social sur les fiches de paie. Ce dernier vise à simplifier le processus et à lutter contre le non-recours aux aides sociales.
Cette mesure, combinée à l’expérimentation du versement à la source à partir de l’automne 2024, vise donc à automatiser le versement des aides et le RSA y compris. Ainsi, certains auront la chance de recevoir la somme de 607 euros sur leur compte, sans n’avoir rien à faire.