Depuis le début d'année, le RSA change son mode d'attribution. En effet, 15 heures d'activités sont obligatoires pour pouvoir en bénéficier.
Le RSA fait partie des aides accordées par la CAF sous conditions. Depuis plusieurs mois, l’organisme impose 15 heures d’activités obligatoires pour le toucher chaque mois.
Le RSA, une aide vitale pour les Français dans le besoin
En France, depuis de nombreuses années en France, le Revenu de Solidarité Active (RSA) est implantée en France. Les Français peuvent ainsi obtenir un revenu minimum mensuel.
Cette aide, comme toutes les autres, se veut bien entendu soumis à certaines conditions. Récemment, pour pallier l’inflation et à la hausse du coût de la vie, le barème d’attribution du RSA a été révisé à la hausse.
Ce dispositif vise donc à compléter les revenus des personnes exerçant une activité à temps partiel. Cela leur assure un revenu minimum en période d’inactivité.
L’objectif pour le gouvernement est de garantir des conditions de vie décentes. Mais aussi favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires.
Le 10 octobre dernier, une loi pour l’emploi intégral vise à réformer l’accès au RSA. Cette dernière impose désormais une obligation d’investir 15 à 20 heures par semaine dans une activité favorisant l’insertion professionnelle.
En France, environ 3,9 millions de personnes bénéficient du RSA. Les montants varient, avec une révision prévue en 2024, atteignant 635,70 euros pour une personne seule.
Des aides qui changent
Le montant sera de 953,56 euros pour un foyer de deux membres. Le montant atteindra même 1144,28 euros pour un foyer de trois personnes.
En effet, avec l’inflation, les aides de la CAF sont nombreuses à subir un lifting. Concernant les bénéficiaires du RSA la règle ne chanfe pas.
Ces derniers doivent ainsi toujours justifier leurs ressources tous les trois mois. Cela peut ainsi peut entraîner des ajustements à la hausse ou à la baisse.
De plus, le RSA peut se voir cumulé avec d’autres allocations telles que les aides au logement (APL, ALF, ALS), l’Allocation de Logement Familiale (pour les familles avec un enfant). Mais aussi l’Allocation de Logement Sociale.
D’ailleurs, désormais, les bénéficiaires doivent faire preuve d’obligations. Ces derniers se voient désormais obligés de signer contrat d’engagement qui va se voir déterminé entre l’État et l’allocataire.
Ces derniers doivent donc consacrer 15 heures par semaine à une activité. Il peut s’agir d’un temps de travail en entreprise ou de la formation.
15 heures d’activités obligatoires pour les bénéficiaires du RSA
Au début du mois de février, la ministre du Travail avait annoncé 18 expérimentations. Cependant, ce chiffre passera à 47 d’ici la fin du mois.
Parmi ces départements figurent la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais et la Guadeloupe. Cependant, sachez que les demandeurs d’emploi confrontés à des difficultés en raison de leur santé ne se disent pas concernés par cette nouvelle règle.
Selon la CAF, ces activités peuvent inclure l’obtention du permis de conduire, la recherche d’emploi. Mais aussi la participation à des activités associatives ou encore la démarche auprès des entreprises pour enrichir son projet professionnel.
Ces activités ne peuvent pas être du travail bénévole en dehors du cadre du code du travail. En plus de la généralisation des 15 heures d’activité, le montant du RSA va également être ajusté.
En effet, les prestations sociales et familiales seront revalorisées de 4,6 % à partir du 1ᵉʳ avril. Par exemple, une personne seule bénéficiaire du RSA verra sa somme mensuelle passer de 607,75 euros à 635,71 euros.
Bien que la revalorisation entre en vigueur en avril, les bénéficiaires ne pourront constater cette augmentation qu’en mai. L’administration a précisé que « les territoires doivent, avec les acteurs locaux de l’insertion, définir la liste des activités proposées lors de cette expérimentation ».
« Chaque allocataire du RSA détermine, avec le travailleur social ou le conseiller France Travail qui l’accompagne, un projet individualisé dans le cadre d’un contrat d’engagement », précise le site de France Travail. Une nouveauté qui, espérons-le, portera ses fruits.