Le RSA évolue. Promesse du gouvernement en fin d'année, ce dernier oblige les allocataires à des horaires de travail obligatoires fin février.
Le RSA, alias Revenu de Soldarité Active profite toujours aux Français. Cependant, à la fin du mois de février, une nouvelle réforme s’applique dans 47 départements français, avec des obligations bien spécifiques.
Le RSA poursuit sa mission d’aider les Français
Depuis de nombreuses années en France, le Revenu de Solidarité Active a un rôle crucial dans la vie de millions de Français. En effet, ce dernier assure un revenu minimum mensuel aux plus précaires.
Cette aide se veut donc soumise à des conditions spécifiques, et récemment, son barème a été révisé à la hausse. Et ce, pour faire face à l’inflation et à la montée du coût de la vie.
L’objectif principal de cette mesure du gouvernement est de compléter les revenus des personnes travaillant à temps partiel. Mais aussi de garantir un revenu minimum en période d’inactivité.
Et ce, tout en favorisant l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires. Le montant du RSA, attribué par la CAF ou la MSA, dépend des ressources et de la composition du foyer.
Il se veut recalculé tous les trois mois en fonction de la situation. D’ailleurs, une réforme récente, en date du 10 octobre, impose donc aux demandeurs de RSA de consacrer 15 à 20 heures par semaine à une activité favorisant l’insertion professionnelle.
En France, on estime qye 3,9 millions de personnes bénéficient du RSA. Avec des montants variant selon la composition du foyer et sujets à une révision périodique.
Des allocations cumulables avec cette aide
De plus, sachez que lr RSA peut se voir cumulé avec d’autres allocations telles que les aides au logement. Les bénéficiaires doivent se conformer à de nouvelles exigences.
Notamment en signant un contrat d’engagement déterminé entre l’État et eux-mêmes. Cette obligation implique de consacrer 15 heures par semaine à une activité pouvant être un emploi ou une formation.
Le 5 février 2024, certains allocataires de la CAF ont d’ailleurs bénéficié d’un versement exceptionnel de 607 euros, dans le cadre des efforts de la CAF.
Cette somme a été accordée dans le but de soutenir les personnes en difficulté et simplifier l’accès aux aides sociales. Le RSA demeure crucial pour assurer un revenu minimal mensuel et lutter contre la précarité.
Cependant, son accès se veut de plus en plus contrôlé par divers critères. À la fin du mois de février, une nouvelle réforme fait son arrivée dans 47 départements français.
Une nouvelle réforme du RSA dans 47 départements
D’ici la fin de février, le nombre de départements où l’obtention du revenu de solidarité active (RSA) sera conditionnée à 15 heures d’activité. D’ailleurs, sachez que cette obligation ne se verra généralisée qu’en 2025.
C’est la ministre du Travail Catherine Vautrin qui l’a annoncé en personne en début d’année. Selon elle, cette expansion des expérimentations vise à répondre aux postes vacants dans le pays et à la réintégration des chômeurs dans le marché du travail.
La ministre a ainsi souligné l’importance d’orienter les demandeurs qui n’ont pas de traval vers l’emploi. Elle a affirmé que leur réinsertion professionnelle est une priorité.
C’est donc dans cette optique que le Premier ministre Gabriel Attal a récemment annoncé que les chômeurs en fin de droits se verront transférés du régime d’allocation spécifique de solidarité (ASS). Ils auront la chance de toucher le RSA.
Cependant, ils seront dans l’impossibilité de valider des trimestres pour leur retraite. Le RSA, versé par les caisses d’allocations familiales, s’élève à 607,75 euros par mois pour une personne seule et à 911,63 euros pour un couple sans enfants.