Chaque mois, de nombreux Français peuvent toucher le RSA. En fonction de votre situation, le montant de cette allocation de la CAF varie.
Pour toucher le RSA, il faut remplir plusieurs critères. Ces derniers sont édictés par la CAF, qui revoit chaque année sa copie pour satisfaire le plus de personnes possibles.
Tout savoir sur le RSA
Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, les aides sociales versées par la CAF et la MSA, y compris le RSA (Revenu de Solidarité Active), ont augmenté de 4,6 %. Annoncée par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, cette revalorisation touche les couples.
En France, la CAF attribue le RSA pour garantir un revenu minimum aux personnes sans ressources. En tenant compte de la composition de leur foyer.
Cette aide se dit bien entendu conditionnée par divers critères. Notamment l’âge et la situation professionnelle des demandeurs sur le territoire.
Actuellement, environ deux millions de personnes en France bénéficient du RSA. Sous réserve de certaines conditions, telles qu’une résidence en France d’au moins neuf mois par an et un âge minimum de 25 ans.
Il existe des exceptions pour les femmes enceintes et les parents d’enfants. Une réforme du RSA, qui entrera ainsi en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025, conditionnera le versement de l’allocation à une activité de 15 heures par semaine.
Le Premier ministre Gabriel Attal considère cette mesure comme un progrès majeur pour l’employabilité. Avant cette réforme, seulement une personne sur dix retrouvait un emploi durable après sept ans au RSA, selon le gouvernement.
Des activités obligatoires pour prétendre à cette aide
En contrepartie du versement du RSA, ses bénéficiaires doivent s’engager à entreprendre des actions. En faveur de leur insertion sociale ou professionnelle.
L’une des conséquences de cette condition se concrétise notamment par l’obligation pour chaque personne qui touche le RSA d’être inscrite le 1ᵉʳ janvier 2025 auprès de France Travail. Et de signer donc, dans ce cadre un contrat d’engagement.
Cette mesure est inscrite dans la loi n° 2023-1196 du 18 décembre 2023 pour le plein emploi. Testé jusqu’à maintenant dans 18 départements volontaires, ce plan d’actions peut surtout prendre la forme de la réalisation par les bénéficiaires du RSA de 15 à 20 heures d’une activité par semaine.
Elles se définissent donc en fonction de leur formation, de leurs qualifications, de leurs compétences acquises au cours d’expériences professionnelles et extraprofessionnelles. De leur situation personnelle et familiale, etc.
Il peut donc s’agir, par exemple, d’une immersion en entreprise pour affiner un projet professionnel, d’une formation dans le but d’obtenir le permis de conduire. Ou encore de la réalisation de démarches d’accès aux droits.
Les anciens montants du RSA repensés par la CAF
Pour bénéficier du RSA en 2024, le demandeur doit répondre à plusieurs critères. Il doit ainsi résider en France, être allocataire de la CAF et percevoir des prestations sociales comme l’allocation chômage.
Il doit également être âgé de 25 ans ou plus. Les personnes de 18 à 25 ans peuvent ainsi accéder au RSA jeune actif, à condition d’avoir travaillé pendant au moins deux ans au cours des trois années précédant la demande.
Le plafond de revenus est égal au montant forfaitaire du RSA, actuellement donc de 635,71 euros pour une personne seule. Pour être éligible, les revenus du demandeur ne doivent pas dépasser ce montant.
L’éligibilité peut donc se vérifier simplement, via un simulateur en ligne disponible sur le site de la CAF. Le montant du RSA dépend de plusieurs paramètres, dont les revenus du bénéficiaire et la composition de son foyer.
Le 1ᵉʳ avril 2024, le montant minimum a été revalorisé de 607,75 euros à 635,71 euros pour une personne seule sans enfant à charge. Pour un couple sans enfant, le montant du RSA est de 953,57 euros.
Et pour une personne seule avec un enfant à charge, il est de 953,56 euros. Pour un couple avec un enfant, le montant est de 1 144,27 euros. Et il passe à 1 398,55 euros pour trois enfants à charge, augmentant de 254,28 euros par enfant supplémentaire.
Les femmes enceintes et les parents isolés bénéficient ainsi d’une majoration pendant une certaine durée. Une femme enceinte sans enfant à charge perçoit un RSA majoré de 816,33 euros.
Un parent isolé avec un enfant à charge reçoit 1 088,44 euros, montant qui passe donc à 1 360,55 euros pour deux enfants à charge. Chaque enfant supplémentaire entraîne une majoration de 272,11 euros.