Après la diffusion d’une vidéo montrant une confrontation apparemment raciste à bord d’un avion, la compagnie aérienne Ryanair fait face à des accusations de boycott. David Lawrence, celui qui a filmé la vidéo, a déclaré à que les images ont été prise le 18 octobre, avant que le vol Ryanair FR9015 quitte l’aéroport de Barcelone pour se rendre à l’aéroport de Stansted à Londres.
Les images montrent un homme blanc en train de crier parce qu’il ne veut pas s’asseoir à côté d’une vieille femme noire. Une autre femme, ayant un lien avec la victime de violence verbale, lui a demandé de « lui donner une chance !» Un agent de bord a tenté de calmer cette situation. Cependant, au lieu de s’adresser directement au passager raciste de se retirer, il a demandé à la femme si elle veut bien s’asseoir ailleurs. Une demande qu’elle ait refusée. Par ailleurs, l’homme a qualifié la femme comme étant une « vilaine bête noire » et a haussé le ton avec : « ne me parle pas dans une langue étrangère, espèce d’imbécile ! » De façon inattendue, il menaçait cette femme avec son expression faciale en disant : « je te dis que si tu ne te déplaces pas, je te mettrai à un autre siège. » Sur ce, la femme a demandé si elle pouvait rejoindre sa fille.
Lawrence affirme que personne n’a demandé à l’homme ni de changer de siège ni de quitter le vol pendant ou après cet incident. La victime a été identifiée comme étant Mme Gayle, une retraitée de 77 ans originaire de Londres et héritière de la Jamaïque. Avec le cœur brisé, sa fille a raconté à HuffPost que son père, le mari de Mme Gayle depuis 50 ans, est récemment décédé. Elle souffre également une maladie pathologique : l’arthrite.
Suite à cet incident, des personnes ont critiqué Ryanair dans la gestion d’une telle situation. Un grand nombre de personnes ont appelé pour un boycott étant donné que l’homme et la victime étant assis éloigné l’un à l’autre en termes de siège. La compagnie Ryanair a été contactée cpour une demande d’explications sur les raisons avec lesquelles l’homme n’avait pas été retiré du vol, sur le déplacement forcé de Mme Gayle, ainsi que sur les mesures prises par l’équipage. Ils ont répondu par une déclaration : « on a signalé tout ce qui s’est passé à la police d’Essex et comme il s’agit maintenant d’une affaire interne de la police, on ne peut en dire plus. »