Cruel. C’est bien ainsi que l’on pourrait qualifier cet homme en scooter qui a tracté un chien sur plusieurs mètres, et à grande vitesse.
La scène se passe à Bobigny, à une date inconnue. Un homme, chevauchant un scooter, s’engage à grande vitesse sur une route. Jusque-là, rien d’anormal. Et pourtant, il traîne un chien à l’arrière.
Malgré ses intenses cris de douleur, il est tiré sur plusieurs dizaines de mètres. À la fin de la séquence, filmée puis publiée sur Snapchat, on peut voir l’animal avec les pattes ensanglantées, et entendre les rires joyeux du vidéaste.
La vidéo est immédiatement devenue virale, et a indigné des milliers d’internautes. Par pudeur, et en raison de son extrême violence, nous ne la publierons pas.
Bien évidemment, les associations de défense des animaux se sont émues, dont la Fondation 30 Millions d’Amis qui a aussitôt réagi. Elle affirme avoir « immédiatement fait le nécessaire auprès des autorités », en portant plainte pour « actes de cruauté et actes de sévices envers un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité ».
La vidéo d'un chien traîné par un scooter à Bobigny indigne : la Fondation #30millionsdamis dépose plainte et se constitue partie civile https://t.co/586gZwJU1W
— Fondation 30 Millions d'Amis (@30millionsdamis) February 7, 2018
Le commissariat de Bobigny, qui se dit « mobilisée », a également reçu une plainte de l’association One Voice pour « actes de cruauté, actes de torture et de barbarie ».
"Il y a de la part de l'auteur de cet acte l'intention d'infliger des souffrances à un être sensible et vulnérable. Ces faits témoignent d'une grande perversité". https://t.co/EW7uSwVHi9
— One Voice (@onevoiceanimal) February 7, 2018
Le motard a été formellement identifié, mais pour l’heure, n’a pas encore été interpellé.
https://twitter.com/Plantureux/status/961001817575436288
Ce genre d’affaires suscite toujours la désapprobation générale, notamment sur les réseaux sociaux où les tortionnaires d’animaux sont harcelés et vilipendés sans pitié.
La peine est également lourde au niveau judiciaire pour ce type de faits, puisque l’auteur encourt deux ans d’emprisonnement, assorti de 30 000 euros d’amende.