C’est officiel, la maladie d’amour existe, et c’est prouvé scientifiquement !
Les manifestations de l’amour comme les mains moites, les palpitations ou encore l’euphorie ont poussé les scientifiques à soupçonner qu’il pourrait y avoir des changements physiologiques sous-jacents.
Une nouvelle étude leur a donné raison, car elle démontre que le coup de foudre provoque des changements génétiques chez la femme.
Pour arriver à ce constat, des chercheurs de l’Université de Californie ont prélévé des échantillons de sang sur 47 jeunes femmes récemment en couple.
L’équipe a immédiatement remarqué que leuss gènes se mettaient à produire des interférons, des protéines ayant la capacité de lutter contre des virus, des bactéries, des parasites et même des cellules tumorales.
Les scientifiques ont déclaré :
« Le fait de tomber amoureux est lié à une régulation accrue de l’interféron… Ceci est compatible avec les réponses immunitaires innées aux infections virales. »
Les interférons sont habituellement observés dans le corps lorsque celui-ci est malade ou atteint d’une infection.
On peut donc conclure que tomber amoureux, c’est comme tomber malade. Q’importe si on a 7 ou 77 ans, la maladie d’amour est bien une réalité.
Les chercheurs se sont également penchés sur la façon dont les niveaux d’interféron changent au cours d’une relation.
Ils ont établi que ceux-ci diminuaient de façon importante au fur et à mesure que l’amour s’estompait. On comprend donc mieux pourquoi on se sent si vulnérable après une rupture.
L’amour romantique aurait-il le même effet sur les hommes ? Mystère. Pour répondre à cette question, il faudra une nouvelle étude.