Très discret dans les médias, Serge Aurier a profité de ses vacances pour accorder un long entretien à Mouloud Achour et à l’émission Clique.
Depuis l’affaire Périscope et sa garde à vue, Serge Aurier est sorti de son silence.
Le joueur ivoirien du Paris Saint-Germain évoque notamment son parcours, de Sevran au PSG en passant par Lens et Toulouse. Le footballeur est aussi revenu sur son dérapage sur les réseaux sociaux qui lui a valu une suspension de la part du club de la capitale.
Ce mot, c’était dans la rigolade. Une fiotte, c’est quelqu’un qui a peur on va dire. C’est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n’a pas de grande importance. Ce n’est pas du tout de l’homophobie, chacun fait sa vie. Mais ce n’est pas méchant. On en a fait une affaire. C’était trop. On a dit que je méritais la prison, que je méritais d’être viré du PSG… Quand j’ai pris du recul, je me suis dit que c’était quelque chose de grave.
Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai eu une discussion avec lui, sur cette histoire il a été vraiment tranquille, il n’a pas suivi ce que tout le monde disait. Il a pris du recul. Il m’a dit ce qu’il pensait, je lui ai dit ce que je pensais. Juste après l’histoire je lui envoie un message, je l’ai appelé plusieurs fois, il n’a pas répondu, c’était normal, il prenait du recul, je l’ai compris. Un peu plus tard, on a discuté, et voilà… Je me suis excusé, il a une famille, ses enfants ont peut-être mon âge et sont sur les réseaux sociaux. Y aller et entendre qu’on parle de ton père comme ça, c’est difficile.
Serge Aurier a aussi évoqué sa garde à vue après son altercation avec les forces de l’ordre. Le reste de l’interview est à découvrir dans la vidéo.