Depuis juillet 2022, la sécurité routière en Europe exige l’installation de plusieurs dispositifs dans les voitures neuves. Depuis le 1ᵉʳ juillet 2024, ces véhicules doivent être équipés de limiteurs et de régulateurs de vitesse classiques.
Ces systèmes sont capables de détecter et de lire les panneaux de signalisation pour déterminer la vitesse maximale autorisée. En plus de cela, d’autres dispositifs ajustent automatiquement la vitesse du véhicule et avertissent le conducteur en cas d’excès de vitesse.
« Les véhicules équipés de ce système de régulation de vitesse (SCF) ralentissent progressivement », explique le site de la sécurité routière. Et ce, tout en réduisant la puissance ou en durcissant la pédale d’accélérateur, accompagnés d’une alerte visuelle et sonore.
Peugeot, par exemple, a intégré ces fonctionnalités dans ses modèles dès l’été 2022, comme la 508, la 2008, et la nouvelle 208. Cela aide ainsi à mieux contrôler les excès de vitesse.
Toutefois, le site gouvernemental précise que le conducteur reste maître à bord et peut toujours forcer l’accélération si nécessaire. Un autre dispositif repose sur des capteurs intégrés au volant pour détecter l’état d’attention du conducteur.
La sécurité routière franchit donc un nouveau cap avec une réglementation imposant aux constructeurs d’installer des capteurs faciaux. Ces capteurs, essentiels, détectent les moments d’inattention du conducteur via une alerte lumineuse sur le tableau de bord.
Des obligations pour les conducteurs
Cette technologie, appelée ADDW, utilise donc une caméra située derrière le volant pour analyser le regard du conducteur. Si ses yeux se détournent de la route pendant plus de 6 secondes à une vitesse de 20 à 50 km/h, le message « Regardez la route » s’affiche.
Si le conducteur s’endort au volant, le système se déclenche dès que la voiture atteint 20 km/h. Cette caméra surveille ainsi l’état du conducteur, jour et nuit, et envoie des alertes sonores prolongées pour s’assurer que le message est bien compris.
En 2024, ce système s’annonce crucial pour sauver des vies, en surveillant la position de la tête, le clignement des yeux. Et aussi le taux de fermeture des paupières pour détecter la somnolence et prévenir les distractions.
Les signaux lumineux et sonores ramènent donc l’attention du conducteur sur la route. D’ailleurs, à l’avenir, certaines voitures pourraient ne plus pouvoir circuler.
En effet, la zone à faible émission (ZFE) de Lyon impose de nouvelles contraintes de mobilité. Les habitants devront désormais se conformer à des restrictions plus strictes concernant leur choix de véhicules.
Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie environnementale mise en place il y a quelque temps. Depuis quelque temps, Lyon a adopté une stratégie visant à promouvoir une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Des voitures privées de circuler
L’objectif se veut ainsi d’améliorer les déplacements urbains tout en réduisant les risques liés à la pollution. Cette stratégie, en vigueur depuis plusieurs mois, franchit une nouvelle étape en renforçant les critères pour les véhicules autorisés à circuler en ville.
La première mesure, mise en place dès le 1ᵉʳ janvier de cette année, vise à interdire l’accès à plus de 23 000 véhicules dans la ZFE de Lyon. Notamment ceux classés Crit’Air 4 et 5.
Ces véhicules, jugés polluants et inadaptés, ne se disent ainsi plus autorisés à circuler dans cette zone. Les autorités prévoient d’étendre ces restrictions en interdisant bientôt les véhicules de la classe Crit’Air 3.
Cette décision, qui impactera plus de 60 000 conducteurs, s’inscrit ainsi dans la continuité des efforts pour améliorer la qualité de l’air en ville. Les habitants devront donc une nouvelle fois adapter leurs habitudes de mobilité.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les voitures classées Crit’Air 3 ne pourront plus circuler dans la ZFE de Lyon. Ainsi que dans les communes voisines comme Vénissieux, Bron, Villeurbanne, et Caluire-et-Cuire.
Cela laisse aux résidents un délai pour envisager un changement de véhicule. L’Insee souligne que cette mesure aura un impact particulier à Vénissieux, où la proportion de voitures diesel est plus élevée, en raison des politiques pro-diesel adoptées en France entre 2006 et 2010.
