Ce jeudi 2 février, le corps sans vie de Sihem, 18 ans a été retrouvé. Cette dernière aurait été tuée par un proche de la famille.
Après une semaine de recherche, le corps sans vie de Sihem a donc été retrouvé ce jeudi 2 février, dans le Gard. C’est le principal suspect qui a avoué son meurtre. Il a guidé les enquêteurs vers le lieu où se trouvait le cadavre.
La mort de Sihem raisonne dans toutes les têtes
Après plusieurs jours de fouille, les enquêteurs ont donc retrouvé le corps sans vie de la jeune Sihem. Elle avait disparu depuis plusieurs jours. Et sa famille était donc morte d’inquiétude. Ce jeudi 2 février, le couperet est tombé : la jeune femme est morte.
Selon les enquêteurs, c’est un proche la famille, prénommé Mahfoud Hansali. Il n’est autre que l’ex-mari de sa cousine qui aurait mis fin à ses jours. Ce dernier affirme aux enquêteurs avoir entretenu avec elle une « relation amoureuse » avec elle.
Cependant, les proches de la victime ont donc tous affirmé le contraire. Ce père de famille de 39 ans était en couple avec une cousine de Sihem. Il y a quelques années de cela.
Et même si la police affirme ainsi qu’il a commis ce crime, ce dernier a donc tout nié tout en bloc, avant de passer aux aveux. Il indiquait « avoir tué la jeune fille dans le cadre d’une dispute liée à leur relation amoureuse ». Des propos rapportés par la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac et qui font froid dans le dos.
Le suspect dit avoir tué Sihem « pour elle. Pour sa famille. Et pour sa conscience ». Le jour de son interpellation, c’est lui qui a indiqué aux enquêteurs qu’il avait caché le corps dans un endroit isolé aux alentours de La Grand-Combe.
Le cadavre de la jeune fille a été retrouvé aux alentours de 1h du matin jeudi 2 février, au bord d’un chemin isolé des Salles-du-Gardon, dans le Gard. Une information judiciaire a été ouverte et le gardé à vue, Mahfoud Hansali, était mis en examen des chefs d’« arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire sans libération volontaire avant le septième jour ».
Un casier judiciaire bien rempli
Comme le précise Nice-Matin, le casier judiciaire de l’assassin de Sihem était donc déjà bien rempli. « Son casier judiciaire porte ainsi mention de cinq condamnations pour des faits d’atteintes aux biens. Et de huit condamnations pour des faits en lien avec la conduite de véhicule », apprend-on de sources policières. Et ce n’est pas tout.
Le meurtrier de Sihem devait donc comparaître le 1er février dans le cadre d’un procès d’assises pour des faits de vols avec usage d’une arme. Des faits qui remonteraient donc à plusieurs années déjà.
« Il avait fait l’objet d’une détention provisoire d’une durée de 3 ans simultanément à la peine purgée de 12 années. Le procès d’assises a fait hier l’objet d’un renvoi à une audience ultérieure compte tenu de son placement en garde à vue », a confié la magistrate au Midi Libre.
Le journal dévoile ainsi que le tueur de Sihem a donc grandi dans le Gard. Turbulent par ses professeurs et a quitté le système scolaire en 4ᵉ. Maçon, ouvrier. Ou tenancier d’un snack… L’homme travaillait par intermittence. Mais il n’avait pas d’emploi stable.
Le Midi Libre révèle donc que ce dernier aurait une « personnalité narcissique. Orgueilleuse. Têtue, impulsive, immature, qui ne parvient pas à intégrer l’autre dans la relation ». Les psychanalystes en ont déduit qu’il était instable émotionnellement parlant.