Silicon Valley est la nouvelle série comique de HBO signée Mike Judge (Office Space et Beavis and Butt-head notamment). En 30 minutes, le pilote a posé les bases d’une série dont le but est assez évident : parler (et se moquer) du monde de la high-tech et des startups à la fois auprès des connaisseurs, mais aussi du grand public.
Synopsis : Dans la Silicon Valley d’aujourd’hui, les personnes les plus qualifiées pour réussir ne sont pas forcément celles les plus qualifiées pour savoir comment le gérer… Une comédie partiellement inspiré par les propres expériences de Mike Judge dans la Silicon Valley vers la fin des années 80.
Résumé du pilote :
Notre héros, Richard (incarné par Thomas Middleditch) travaille chez Hooli (l’équivalent fictif de Google) et vit également avec plusieurs amis développeurs dans un « hacker hostel » (un « incubateur ») dirigé par le millionnaire Erlich (joué par T.J. Miller). Ce dernier a obtenu cet argent en vendant son application Aviato et permet aux autres de vivre et travailler gratuitement dans sa maison en échange de 10% de ce qu’ils réalisent.
Richard a créé un site web nommé Pied Piper permettant d’y envoyer une musique afin de savoir si d’autres morceaux avec les mêmes airs existent déjà afin d’éviter le plagiat. Le site est moqué par tout le monde et Erlich menace même de virer Richard de l’incubateur s’il ne devient pas plus rentable. Par chance et bouche-à-oreille, le site tombe dans les mains du patron de Richard et fondateur de Hooli, Gavin Belson (Matt Ross), et de l’investisseur renommé Peter Gregory (Christopher Evan Welch). En effet, l’on découvre rapidement que le site et le service qu’il propose est propulsé par un algorithme de compression révolutionnaire.
Le héros doit alors faire un choix : accepter de vendre Pied Piper contre 10 millions de dollars à Hooli, ou prendre seulement 200 000 dollars de la part de Peter Gregory, mais conserver 95% de sa future potentielle société tout en profitant de l’aide et des contacts de l’investisseur pour la lancer. Richard choisit la seconde solution et décide finalement de créer sa société en recrutant ses amis développeurs.
Avis personnel :
Ce pilote de Silicon Valley est correct et le potentiel est là. Même si je n’ai pas beaucoup ri devant l’épisode (je deviens surement trop difficile à force de regarder trop de séries), l’ensemble fonctionne relativement bien. Les clins d’oeil et références (certains personnages sont clairement inspirés de personnes réelles notamment), ainsi que les moqueries (PDG encensé mais à l’ouest, mégasociété qui pense « avant tout aux gens »…etc.), devraient correctement parler aux connaisseurs du monde des startups. Pas certain que cela fonctionne sur le grand public cependant. Mais je peux me tromper.