Comme le disait très justement le dalaï-lama, ce n’est pas la taille de l’individu qui compte, seulement celle de ses spermatozoïdes. Dans ce domaine très précis, on peut dire que les souris sont plutôt bien outillées.
On savait déjà que trop de télévision nuit à la qualité de nos spermatozoïdes, on apprend aujourd’hui que la taille d’un mammifère n’est pas forcément proportionnelle à celle de ses spermatozoïdes. C’est en réalité la sélection sexuelle et les difficultés à se reproduire qui conditionnent la taille de ceux-ci.
Les mammifères mâles doivent souvent faire face à une rude compétition lorsqu’il s’agit de se reproduire. C’est donc leur production de spermatozoïdes et la taille de ceux-ci qui conditionnent la réussite de l’acte.
Fait étrange, chez les mammifères, la taille de spermatozoïdes varie beaucoup d’une espèce à l’autre, et ce ne sont pas nécessairement les animaux les plus imposants qui produisent les spermatozoïdes les plus longs. A titre de comparaison les spermatozoïdes produits par les baleines mesurent environ un dixième de millimètre et ceux produits par les éléphants moins d’un millimètre.
Chez les espèces monogames, la compétition est particulièrement intense, et les scientifiques estiment que les individus mâles doivent faire un choix cornélien : la production modérée de spermatozoïdes de grande taille ou la production intensive de gamètes plus petits. Pour les souris, le spermatozoïde a peu de chemin à parcourir, donc c’est la taille de celui-ci qui est privilégiée.
Découvrez aussi l’étrange machine de la banque de sperme (et bon appétit bien sur).