Se tatouer un dauphin… Quelle utilité si on ne gagne pas des places gratuites pour un parc aquatique en échange ? Voilà en tout cas le raisonnement de Nick Symmonds. Ce champion américain de 800 et 1500 mètres a mis en vente 23 centimètres de son bras sur eBay a des fins publicitaires.
En lice pour les Jeux Olympiques de Rio, cet athlète n’a eu d’autre idée que de proposer contre rémunération, de décorer ses bras musclés de l’emblème et de l’adresse du site web du plus offrant ! Quatre-vingt-deux sur-enchères qui s’élèvent aujourd’hui à 10.100 dollars soit environ 8 850 euros. Autrement dit, M. Symmonds vaut apparemment 38.478 euros le mètre carré ! Mais l’homme est modeste, pour ses tatouages publicitaires, il a commencé les enchères à 0,99 $, preuve à l’appui.
I'm selling my body on @ebay, again. Hurry, reserve price is only $0.99! 😜 #OwnYourSkin https://t.co/UKA4yLn7Ah pic.twitter.com/80cGleTyAc
— Nick Symmonds (@NickSymmonds) April 25, 2016
Le tatouage publicitaire, un obstacle à sa carrière
Lorsque l’on est sportif de haut niveau, la publicité est plus ou moins imposée, en tous les cas limitée, un fait avéré dont il se moque éperdument de toute évidence. Rappelons que suite à un désaccord entre son sponsor et celui de la sélection, il avait été évincé des mondiaux de Pékin.
Mais il a persisté et n’en est pas à son coup d’essai avec les tatouages puisqu’en diverses occasions, il est apparu avec le logo de la marque Run Gum, une marque de chewing-gum qui a valu un procès antitrust – pour monopole – contre son club et la Fédération d’athlétisme des Etats-Unis.
En 2012, toujours pour un tatouage publicitaire, il avait eu l’obligation de couvrir son corps pendant les Jeux Olympiques de Londres.
Peu importe, il persiste et est fier du résultat, en 72 heures à peine, 79 sur-enchères ont eu lieu pour un total de 23 910 vues.
72 hours into the @ebay auction and the highest bid is $9,700. There have been 79 bids and 23910 views. #OwnYourSkin https://t.co/MbVs667xAT
— Nick Symmonds (@NickSymmonds) April 28, 2016
Reste à espérer de tout son cœur et de toutes ses forces qu’une marque pour poupée ou serviettes hygiéniques, soyons fous, fera la plus belle enchère. On pourra alors dire sans crainte que la fin justifie vraiment les moyens mais surtout que le ridicule, ne tue pas !