Taxe foncière: cette mauvaise nouvelle ne va pas faire plaisir aux propriétaires

La taxe foncière est une charge obligatoire pour les propriétaires. Cependant, cette mauvaise nouvelle ne va pas leur plaire du tout.

Le mois de septembre 2024 n’est pas de tout repos pour les propriétaires. En effet, la taxe foncière fait son grand retour et les nouvelles ne sont pas bonnes.

La taxe foncière revient

Le mois de septembre 2024 a de quoi rendre le retour de vacances difficile. À peine de retour au travail, les premières factures d’impôts arrivent.

Ce vendredi 20 septembre, des millions de Français reçoivent ainsi leur avis de taxe foncière. Que ce soit en ligne ou par courrier postal, il faudra s’acquitter de cette taxe.

La taxe foncière se définit comme un impôt local dû chaque année dans la commune où se situe le bien concerné. Il peut s’agir d’un appartement, une maison, parking, etc.

Selon la situation du propriétaire au 1ᵉʳ janvier de l’année d’imposition. En 2023, cette taxe concernait 33 millions de propriétaires, qu’ils soient particuliers ou entreprises, et a généré 50,8 milliards d’euros de recettes.

Des chiffres donnés par l’administration fiscale publiés en mai 2024. Le courrier que vous allez recevoir vous informera du montant à payer, surtout si vous avez opté pour un règlement mensuel.

Depuis le 20 septembre 2024, l’avis se veut donc disponible en ligne sur votre espace « Particulier ». Il faut se rendre dans l’onglet « documents » du site impots.gouv.fr.

Des dates à respecter

Entre le 23 septembre et le 9 octobre 2024, l’avis se veut donc envoyé par voie postale. Si vous n’avez pas mensualisé votre paiement, vous avez probablement reçu votre avis plus tôt.

En effet, la taxe foncière a été reçue le 28 août 2024 pour les contribuables non mensualisés ayant opté pour la version dématérialisée. Et entre le 28 août et le 20 septembre 2024 pour ceux ayant choisi de recevoir leur avis par courrier.

Mais alors, quel se veut le délai pour payer la taxe foncière ? Il est important de ne pas tarder à régler la taxe foncière, sous peine de recevoir une pénalité de 10 %.

L’administration fiscale a fixé deux dates limites de paiement. Le 20 octobre 2024 pour ceux ayant reçu l’avis dématérialisé. Et le 15 octobre 2024 pour les paiements par espèces, chèque ou virement bancaire.

Si vous n’avez pas reçu votre avis à temps, ne paniquez pas. Il se peut que l’administration fiscale envoie les avis plus tard, et dans ce cas, la date limite de paiement sera adaptée.

La direction générale des Finances publiques (DGFiP) précise que la date de paiement tiendra compte de l’éventuel retard d’envoi. D’ailleurs, en plus de la revalorisation automatique de 3,9 % de la base imposable, certaines communes ont décidé d’augmenter le taux.

La taxe foncière augmente dans certaines villes

À Nice, par exemple, la taxe foncière a grimpé de 15,8 %, à Saint-Étienne de 14,1 %. Et à Annecy et Nancy de 13,4 %. D’autres villes comme Villeurbanne (+9,8 %), Montreuil (+5 %), et Saint-Denis de La Réunion (+2,7 %) ont également connu des augmentations.

Une tendance qui se généralise. Selon Le Monde, 1 009 communes ont augmenté la taxe de 5 % ou plus, et 261 d’entre elles ont même dépassé les 10 %.

Cependant, certaines villes, principalement des agglomérations, ont choisi de limiter l’augmentation à la revalorisation de 3,9 %. Une étude du cabinet FSL indique que 34 des 42 grandes villes de plus de 100 000 habitants se sont contentées de cette hausse minimale.

Ce gel pourrait se voir lié aux prochaines élections municipales de 2026. Dans les villes de taille moyenne, les augmentations sont aussi marquantes.

Par exemple, à Saint-Priest, la taxe foncière a augmenté de 16 %, à Neuilly-sur-Seine. De 10 %, à Meaux et Clichy-la-Garenne, de 9 %. Et au Cannet de 8,8 %, selon Le Point.

En plus de ces hausses, les propriétaires de résidences secondaires peuvent faire face à une surtaxe d’habitation. Elle peut donc atteindre 60 %, alourdissant encore la facture.

Selon une étude des services de Bercy, la taxe foncière s’élève en moyenne à plus de 1 000 euros pour une maison. Et 800 euros pour un appartement.