Taxe foncière: mauvaise nouvelle pour tous les Français son tarif va augmenter en 2025

La taxe foncière fera son grand retour en 2025. Cependant, mauvaise nouvelle, son montant va progresser pour de nombreux Français.

En 2024, la taxe foncière en France a connu plusieurs évolutions notables. Et elles influencent directement les propriétaires immobiliers, notamment sur l’année 2025.

La taxe foncière et ses évolutions

En France, la taxe foncière est calculée sur la base de la valeur locative cadastrale de chaque bien. Réévaluée annuellement pour refléter l’inflation.

En 2024, cette revalorisation a donc été fixée à 3,9 %, une hausse inférieure à celle de 2023 qui était de 7,1 %. Cette augmentation impacte l’ensemble des communes françaises.

Outre la revalorisation nationale, chaque commune peut ajuster son taux d’imposition. Ce qui influence ainsi le montant final de la taxe foncière.

En 2024, certaines communes ont procédé à des augmentations significatives. Tandis que d’autres ont maintenu ou réduit tous leurs taux.

Par exemple, des hausses de 50 % ont été observées à Bénifontaine et Lanarce. Alors que Fréchède a réduit son taux à 1 % et au total, 1 009 communes ont augmenté leur taxe de 5 % ou plus, et 261 de plus de 10 %.

De plus, les propriétaires ayant réalisé des travaux de rénovation énergétique peuvent bénéficier d’exonérations partielles ou totales de la taxe foncière. Les conditions ont été actualisées par la loi de finances pour 2024.

Des changements pour l’année prochaine

Les critères de performance énergétique sur ceux des logements sociaux, avec une durée d’exonération maintenue à cinq ans. Dès 2025, les propriétaires de logements anciens, achevés depuis plus de dix ans, pourront également prétendre à cet avantage.

Et ce, à condition qu’ils investissent significativement dans les rénovations énergétiques. L’exonération pour ces biens anciens pourra se voir renouvelée après dix ans, durant une période de trois ans.

Et ce, sous réserve de déclarer les travaux avant le 1ᵉʳ janvier de la première année d’exonération. Les avis de taxe foncière pour 2024 ont fait l’objet d’une mise à disposition à partir du 28 août pour les non-mensualisés et du 20 septembre pour les mensualisés.

Les dates limites de paiement se voyaient fixées au 15 octobre pour les paiements non dématérialisés (montants inférieurs à 300 €). Et au 20 octobre pour les paiements en ligne.

La suppression progressive de la taxe d’habitation entre 2018 et 2023 a suscité des débats sur la fiscalité locale. En 2024, des discussions ont émergé concernant la possible réintroduction d’une forme de taxe d’habitation.

Ou la création d’un nouvel impôt local pour compenser les pertes de revenus des collectivités territoriales. Toutefois, aucune décision concrète n’a fait l’objet d’une décision à ce jour.

La taxe foncière en 2025

La taxe foncière, impôt local payé par 34 millions de propriétaires, poursuit sa hausse en 2025. Et malheureusement, la tendance ne semble pas près de s’inverser.

En effet, cet impôt, que l’Union nationale des propriétaires souhaiterait faire reposer sur les locataires, se voit indexé sur l’inflation. Plus précisément sur l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).

Bonne nouvelle cependant : la croissance de cet indice ralentit. Après une flambée de +7 % en 2023 et une hausse plus contenue de +3,9 % en 2024, l’augmentation prévue pour 2025 se verra encore plus modérée : +1,7 %.

Ce chiffre, légèrement supérieur à l’inflation annuelle (+1,3 % selon l’Insee), se verra officialisé par un arrêté au Journal officiel le 31 décembre. Cette revalorisation découle de l’article 1518 bis du Code des impôts, en vigueur depuis 2018.

Elle lie l’augmentation des valeurs locatives à l’évolution de l’IPCH. Avant cette date, c’était le Parlement qui décidait librement de cette revalorisation.

La hausse de 1,7 % constitue un plancher. Les maires ont la possibilité d’augmenter ou de réduire le taux communal appliqué à cette base revalorisée.

En effet, en 2024, certaines villes ont fait grimper leur taxe foncière de manière significative. Comme Nice (+22 %) ou Saint-Étienne (+12 %) et à l’inverse, des villes comme Rennes ou Mantes-la-Jolie ont abaissé leur taux.

Avec les élections municipales prévues en mars 2026, de nombreux élus pourraient choisir de ne pas alourdir davantage la fiscalité locale. En particulier dans les communes où les propriétaires représentent une part importante de l’électorat.