Phénomène rarissime, une tempête géomagnétique va s'abattre sur la Terre. Cette dernière aura plusieurs conséquences sur Terre.
Les phénomènes météorologiques échappent souvent aux chercheurs. Ce dimanche 24 mars, une tempête géomagnétique sévère a touché la Terre et elle n’est pas sans conséquence.
Des tempêtes de plus en plus nombreuses sur Terre ?
Récemment, la tempête Ciaran a frappé le quart nord-ouest du pays. Cette dernière a donc soulevé des questions sur l’impact du réchauffement climatique sur la fréquence et l’intensité des tempêtes.
Cette tempête qui vient tout droit de l’Atlantique Nord, a longé les côtes sud-ouest de l’Angleterre. Puis, elle a touché de nombreux départements français, de la Bretagne aux Pays de la Loire, de la Normandie au Centre, de l’Île-de-France au Nord-Pas-de-Calais.
Les dommages causés ont donc été nombreux, avec des records de vitesse du vent, atteignant une rafale de 207 km/h à la Pointe du Raz et 153 km/h à Brest. À l’intérieur des terres, des vents dépassant souvent les 120 km/h ont entraîné la chute de nombreux arbres.
De plus, une vague de 21 mètres a fait l’objet d’un constat au large du Finistère. La tempête Ciaran a ainsi présenté toutes les caractéristiques d’une tempête explosive.
Un phénomène météorologique qui prend naissance dans l’Atlantique Nord en raison de différences marquées de température. Cette dépression se déplace ensuite rapidement d’ouest en est vers l’Europe, propulsée par un jet-stream puissant.
Un phénomène lié au réchauffement climatique
Dans un contexte avec lequel le réchauffement climatique se voit mis en lumière, les études suggèrent que les tempêtes ne se disent pas nécessairement plus nombreuses. Cependant, leurs impacts se disent beaucoup plus dévastateurs.
Des facteurs tels que la température des océans et la circulation atmosphérique peuvent se voir exacerbés. Tandis que d’autres, comme les contrastes de température nord-sud, peuvent s’atténuer.
Comme le précise Virginie Hilssone-Lévy au média Deklic.eco, bien que le nombre de tempêtes semble stable, elles ont tendance à se déplacer vers le nord. Les dégâts se disent ainsi plus importants lorsqu’elles touchent les terres.
Les effets indirects du changement climatique, tels que la perte tardive des feuilles par les arbres et l’élévation du niveau de la mer, augmentent également les risques associés aux tempêtes. La fonte des glaces contribue ainsi à l’élévation du niveau de la mer.
Cela accentue donc le phénomène de vagues-submersion et les risques d’inondations. De plus, les tempêtes peuvent produire des précipitations plus intenses en raison de l’augmentation de la capacité de l’atmosphère à retenir l’humidité.
Une deuxième tempête, baptisée Domingos, serait ainsi prévue dans la même région, avec des vents forts et une houle puissante en Atlantique. Et ce n’est pas tout, puisqu’une tempête dite géomagnétique a frappé le pays ce week-end.
The 23 March CME arrived at around 24/1411 UTC. Severe (G4) geomagnetic storming has been observed and is expected to continue through the remainder of the 24 March-UTC day and into the first half of 25 March. pic.twitter.com/CDXQtyv4yp
— NOAA Space Weather (@NWSSWPC) March 24, 2024
Les conséquences directes de la tempête géomagnétique
Le dimanche 24 mars après-midi à 17 h 28, le Centre de prédiction météorologique spatial (SWPC) de la NOAA a averti d’une grosse tempête géomagnétique. Cette dernière, très puissante, était de niveau G4.
Sur les réseaux sociaux, le SWPC a donc décrit cette tempête comme majeure. Cependant, le centre a assuré qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Les opérateurs d’infrastructures ont très vite été informés pour minimiser les impacts possibles. Les zones principalement touchées se situent au-dessus de 45° de latitude, incluant les régions polaires.
Les conséquences peuvent ainsi inclure des problèmes électriques à grande échelle. Des tensions pour les satellites en orbite basse, des perturbations des communications radio, et même des aurores visibles dans certaines régions.
Ces tempêtes se veulent causées par des éjections de matière solaire. Contrairement à ses consœurs, elles ne sont pas liées au climat ou au réchauffement climatique.