La domestication des animaux et végétaux constitue une pratique courante pour casser la solitude et la monotonie de la vie quotidienne. Avec le temps, la lassitude survient aussi tôt que l’entretien de ces animaux de compagnie est devenu une corvée pour bon nombre de maîtres qu’ils perdent leur statut d’espèce vivante. Aussi, le certificat de connaissance fait son apparition dans la législation française.
Des animaux objetisés, un non-respect de la loi de la nature
Le certificat de connaissance trouve son fondement dans le constat de traitements inadéquats apportés aux animaux. S’ils sont adoptés par leur maître, ce dernier perd avec le temps son enthousiasme et l’animal de compagnie se réduit à l’état d’objet, une situation néfaste pour tout animal. La maltraitance et la malnutrition s’en suivant rapidement.
Selon les sondages, 69% des Français estiment que les animaux domestiques plus particulièrement les chiens, ne sont pas protégés par la législation en vigueur.
Tout animal domestique répond à des besoins spécifiques du maître : compagnie ou gardiennage. Néanmoins, il ne doit pas rester à l’état d’objet d’exposition ou de collection. Les traitements apportés à tout animal doivent répondre et être conformes à l’état de santé à la morphologie de tout animal, comme de tout être vivant.
La domestication des animaux, une satisfaction à obligations
Mis en application le 26 janvier dernier, le certificat de connaissance constitue la nouvelle réglementation régissant la domestication des animaux. Le document stipule les obligations du futur maître en termes d’alimentation, de vaccination et de mise à disposition d’un cadre de vie serein pour l’animal.
Comme tout être vivant, le maître se doit de s’occuper convenablement de l’animal comme de son propre bien-être. En effet, le certificat de connaissance est un dispositif de la loi de majorité contre la maltraitance. De ce fait, le maître doit justifier d’une disponibilité financière, logistique et temporelle à assigner à l’animal. Il constitue un rappel permanent du maître sur ses obligations.
Une loi à portée pénale
Le non-respect des termes du certificat de connaissance conduit à des sanctions sévères pour le maître défaillant. Auparavant, quelques amendes accessibles à tous sont imputables au maître. Avec le certificat de connaissance, la peine va jusqu’à trois ans d’emprisonnement en cas de perte de vie de l’animal.
Des amendes pouvant aller jusqu’à 45.000 euros restent aussi applicables. Si les sanctions s’avèrent strictes, il n’en reste pas moins que des amendements et discussions ne cessent de s’accroître depuis la promulgation de la loi.
Disposer d’un animal domestique procure un bien-être sans égal au maître. Pour un plaisir partagé, le propriétaire est fortement sollicité à respecter ses engagements sur le court et long terme. Si l’adoption repose sur un besoin spécifique du maître, il doit avant tout acte d’évaluer ses possibilités financières avant de se lancer dans cette aventure merveilleuse.
Par ailleurs, pour mieux s’occuper de l’animal, une connaissance approfondie de sa physiologie, physionomie est requise bien que les caractères émotionnels puissent survenir en cours de route.