La notion d’aide au logement, généralement associée aux prestations de la CAF, vise à réduire la part du loyer. Mais aussi les charges dans le budget mensuel des ménages.
Cependant, ces aides au logement se disent parfois mal connues. Et de nombreux locataires ne pensent pas à les solliciter, comme par exemple les Aides Personnalisées au Logement (APL).
Ces dernières ne se disent pas exclusivement réservées aux étudiants. D’ailleurs, il existe d’autres formes d’aides pour ceux qui n’y sont pas éligibles.
En parallèle des aides de la CAF, d’autres aides logement peuvent soutenir les foyers dans leurs dépenses liées à la location. Que ce soit pour le dépôt de garantie ou lors d’un déménagement.
Il existe d’ailleurs diverses aides au logement, en fonction de la situation financière et/ou familiale des demandeurs. Il est donc essentiel de connaître ces aides et les critères d’éligibilité pour les demander et en bénéficier.
Les principales aides au logement se définissent ainsi : L’Aide Personnalisée au Logement (APL), L’Allocation de Logement Familial (ALF). Mais aussi L’Allocation de Logement Social (ALS).
Des coups de pouce nombreux et soumis à condition
En France, toutes ces aides sont soumises à des conditions de ressources et ne peuvent pas se voir cumulées entre elles. Une personne rattachée à un foyer fiscal assujetti à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune ou à l’Impôt sur la Fortune Immobilière ne peut pas être éligible à ces aides.
Ces aides au logement sont versées à plus de 6 millions de ménages en France. D’ailleurs, près de la moitié sont des locataires. Les critères liés au logement pour être éligible à ces aides sont les mêmes pour l’APL, l’ALF et l’ALS.
Le logement doit être la résidence principale du demandeur (au moins 8 mois par an). Il doit aussi se voir situé en France et le logement doit se dire décent, conforme aux normes de sécurité et de santé.
L’appartement doit avoir une superficie minimum de 9 m² pour une personne seule et 16 m² pour deux personnes. Enfin, il doit être couvert par un contrat de bail mentionnant le nom du demandeur.
L’APL est versée en raison de la situation du logement. L’ALF, établie en 1948, relève du Code de la Sécurité Sociale et se veut versée en fonction de la situation familiale du demandeur. Quant à l’ALS, elle concerne les locataires et colocataires non éligibles aux autres aides au logement.
Des aides au logement pour les personnes handicapées
Divers dispositifs financiers sont disponibles pour soutenir les personnes en situation de handicap dans leur recherche de logement. Les allocations de la CAF ou de la MSA Ces individus peuvent bénéficier des aides personnalisées au logement (APL).
Mais aussi de l’allocation de logement familial (ALF) ou de l’allocation de logement sociale (ALS). De plus, les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) bénéficient d’un avantage particulier.
Leur patrimoine, même s’il dépasse 30 000 €, n’est pas pris en compte dans le calcul des ressources pour l’obtention des APL. Contrairement aux autres demandeurs.
Diverses aides sont aussi disponibles pour améliorer les appartements des personnes en situation de handicap. Celles-ci incluent le prêt à l’amélioration de l’habitat (Pah), couvrant jusqu’à 80 % des coûts des travaux.
Le prêt d’accession sociale (PAS), accessible aux personnes à revenus modestes, pour l’acquisition de leur résidence principale ou pour des travaux d’adaptation, se veut accordé. Tout comme le prêt conventionné ; MaPrimeAdapt’.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, finance entre 50 et 70 % des frais de travaux en fonction des ressources des demandeurs. Pour connaître les autres aides au logement pour les personnes handicapées, rendez-vous sur le site de la CAF.
