Les aides financières pour aider les Français sont nombreuses. Pour financer un projet immobilier, de nombreux coups de pouce existent.
Lorsque vous vous lancez dans l’achat d’un appartement ou d’une maison, sachez qu’il existe des organismes proposant des aides financières. Ces dernières peuvent faire baisser la note.
Des aides financières adaptées aux situations
Le financement d’un projet immobilier en France repose sur plusieurs options permettant d’acquérir un bien tout en assurant la viabilité financière de l’investissement. Outre les aides financières, généralement, un apport personnel de 10 à 20 % est recommandé.
Il prouve ainsi la capacité d’épargne de l’acquéreur et rassure les banques. Cet apport peut provenir d’économies, d’un héritage ou de la vente d’un précédent bien immobilier ou des aides financières extérieures.
La majorité des projets immobiliers se voient ainsi financés par un prêt immobilier. Les banques accordent donc des prêts sur des durées allant de 15 à 30 ans, avec un taux fixe ou variable.
Le taux dépend ainsi de la durée du prêt, du profil de l’emprunteur (revenus, situation professionnelle) et du montant de l’apport. Les emprunteurs peuvent aussi bénéficier d’aides comme le prêt à taux zéro (PTZ) pour les primo-accédants.
Et ce, sous certaines conditions de revenus. Lors d’un achat immobilier, divers frais doivent donc se voir pris en compte, notamment les frais de notaire (environ 7 à 8 % pour l’ancien et 2 à 3 % pour le neuf), les frais de garantie (hypothèque ou caution).
Ainsi que l’assurance emprunteur qui protège la banque en cas de défaillance de l’emprunteur (décès, invalidité, incapacité). En effet, les banques exigent souvent des garanties pour accorder un prêt.
Elles peuvent donc inclure une hypothèque sur le bien acheté ou une caution. L’assurance emprunteur se veut également une condition sine qua non pour garantir le remboursement du prêt en cas d’accident de la vie.
Des dispositifs méconnus
Accéder à la propriété est souvent perçu comme un véritable défi. Il faut d’abord trouver un logement correspondant à ses critères (emplacement, surface, ancien ou neuf…), puis réussir à le financer et des aides financières existent.
Ensuite, vient l’étape du prêt bancaire, qui requiert généralement un apport personnel significatif. Les dispositifs nationaux tels que le Prêt à Taux Zéro (PTZ) ou les aides de l’État pour la rénovation énergétique sont bien connus.
Ils font souvent partie des premières solutions envisagées. Cependant, il existe donc d’autres aides moins médiatisées pour faciliter l’accès à la propriété.
En effet, de nombreuses villes proposent ainsi des aides locales. Elles peuvent ainsi prendre la forme de subventions, de prêts à taux zéro, ou encore du Prêt Social Location-Accession (PSLA), destiné à ceux qui souhaitent acheter la résidence qu’ils louent.
Ces aides se voient donc soumises à divers critères d’éligibilité, tels que le type de logement, la surface. Ou encore les plafonds de ressources.
Des aides financières selon les régions
Par exemple, la Métropole du Grand Nancy offre ainsi une subvention de 5 000 euros aux primo-accédants. Sous conditions de ressources pour l’achat d’un logement neuf.
À Lorient, un prêt à taux zéro, appelé Prêt Lorient Access, peut atteindre 15 000 euros, remboursable sur 15 ans. La ville de Lens propose plusieurs aides.
Dont une subvention de 4 000 euros pour l’achat d’un logement neuf, et une autre du même montant. Avec un complément possible pour les travaux, pour ceux qui achètent de l’ancien.
Pour simplifier la recherche de ces aides, l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) met donc à disposition un outil en ligne. Il permet de consulter une carte interactive de la France ou de naviguer via des menus déroulants.
Les Français ont ainsi la possibilité de sélectionner leur région, leur département ou leur statut (locataire, primo-accédant…). Cet outil se veut accessible sur le site de l’ANIL.