Train en retard ou supprimé la bonne nouvelle est tombée et la SNCF va devoir payer !

Que faire quand son train est en retard ou carrément supprimé ? Voici tout ce qu'il faut savoir sur vos droits d'indemnisation !

Train supprimé ? Train en retard ? Savez-vous ce qu’il faut faire dans ces cas-là ? On fait le point sur vos droits d’indemnisation si vous vivez une situation pareille.

Les droits des passagers pour les trains en retard ou supprimés

Le nouveau règlement relatif aux droits des passagers ferroviaires est entré en vigueur ce mercredi 7 juin. Pour rappel, le Parlement Européen avait voté cette loi il y a deux ans.

Son but ? Renforcer les droits et indemnisations des voyageurs. Surtout lorsque leur train est en retard ou a été supprimé. Ce nouveau règlement va donc encadrer de façon plus sévère les pratiques des compagnies de transport, comme le rapporte BFM TV.

« Nous sommes parvenus à obtenir les mêmes droits minimaux pour les passagers dans toute l’UE » a déclaré le rapporteur du dossier au Parlement européen, Bogusław Liberadzki. C’était il y a deux ans déjà. Et aujourd’hui enfin, cette décision entre en vigueur.

Mais qu’est-ce que cela implique ? Eh bien désormais, en cas d’annulation de train, la compagnie doit proposer à ses clients une solution de repli avec un autre transporteur. Cela peut être un autre trajet en train. Ou alors un autre moyen de transport si c’est nécessaire.

La compagnie doit aussi proposer un remboursement. Comme c’était déjà le cas. Enfin, le passager n’aura rien de plus à payer. Même si le nouveau voyage est plus cher ou qu’il se retrouve surclassé !

Et ce n’est pas tout ! « Lorsque les possibilités de réacheminement disponibles ne sont pas communiquées au voyageur dans un délai de 100 minutes à compter de l’heure de départ prévue du service retardé ou annulé ou de la correspondance manquée. Le voyageur a le droit de conclure un tel contrat avec d’autres prestataires de services de transport public par chemin de fer, autocar ou autobus » précise ainsi le nouveau règlement. « L’entreprise ferroviaire rembourse au voyageur les coûts nécessaires, appropriés et raisonnables qu’il a supportés. »

Des cas particuliers

Le nouveau règlement sur les trains a aussi mis à jour les droits des personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Désormais, les transporteurs doivent leur apporter le même niveau d’assistance et d’accessibilité que celui prévu en cas d’annulation. Ou encore d’un manque d’une correspondance à cause de l’entreprise.

De plus, tout équipement de mobilité qui sera endommagé par la gare ou le transporteur doit être remplacé. Idem pour la perte ou la blessure de chiens d’assistance, qui seront donc pris en charge et indemnisés.

Ce nouveau règlement met donc fin à des nombreux doutes et vides juridiques. Qui avaient tendance à ralentir la procédure d’indemnisation. Cependant, les règles d’indemnisation ne changent pas. 25% du prix du billet pour un retard de 60 à 119 minutes et 50% pour tout retard d’au moins 120 minutes.

Mais, elles prennent désormais en compte les catastrophes naturelles. Ou encore les circonstances exceptionnelles. D’un autre côté, les conditions météo extrêmes ou des personnes sur les voies ne comptent pas pour demander une indemnisation.

Par exemple, la présence d’une personne sur les voies représente une moyenne de 5 heure de retard cumulées par jour. Ce qui fait donc une grande partie des retards ! Et donc une cause principale d’indemnisation.

Les voyages en train semblent donc plus encadrés en cas de retard ou de suppression. D’un autre côté, les prix des billets continuent d’augmenter ! À l’approche des grandes vacances, cela peut être un véritable coup dur pour les familles qui veulent s’évader.