Travailler sur horaires de travail non classiques, qui sortent du classique "9h-17h" ne serait pas sans impact sur la santé à long terme !
Si vous avez tendance à travailler sur horaires de travail qui ne correspondent pas au classique 9h-17h, prudence ! Car ce rythme ne serait pas sans conséquence sur la santé à long terme !
Des horaires qui sortent de l’ordinaire
Les horaires atypiques sortent du cadre du traditionnel 9 h 00 – 17 h 00. Nous pouvons dire qu’un salarié a des horaires qui sortent de l’ordinaire, s’il commence à travailler tôt le matin entre 5 heures-7 heures.
Ou tard le soir entre 20 heures et minuit. Mais aussi la nuit entre minuit et 5 heures du matin. Ainsi que le samedi et le dimanche. Ces derniers temps, de plus en plus de personnes aiment travailler avec des atypiques.
Les free-lance pourront donc en témoigner. Ils ont la chance de choisir leur propre planning. L’Institut national d’études démographiques (INED) a étudié le sujet en avril 2022.
En effet, 37% des salariés de l’UE travaillaient en horaires non standards en 2029. Soit le soir, la nuit, le samedi, le dimanche. Il faut dire qu’en France, il y a plus de lois qui favorisent la modulation du temps de travail via d’entreprise.
En 2019, 36% des salariés travaillaient dans des horaires atypiques. Oui, mais voilà… Sachez que les horaires atypiques peuvent avoir un impact négatif sur la santé physique et mentale des travailleurs.
Plus encore, elle peut aussi impacter leurs vies sociale et familiale. C’est Wen-Jui Han, de la fac de New York qui a évoqué le sujet. Pour cela, elle s’est basée sur les données de l’Enquête nationale sur la jeunesse-1979.
Celle-ci a été réalisée auprès de plus de 7 000 Américains sur une période de trente ans. Wen-Jui Han a voulu savoir si le fait de travailler avec des horaires de travail atypiques en début de carrière peut avoir un impact sur la santé.
Selon lui, la réponse est positive. Cela pourrait bel et bien avoir des répercussions néfastes dès la cinquantaine atteinte.
Travailler de manière atypique impacte la santé
Selon nos confrères de Futura Sciences, « la majorité des participants faisaient des horaires de travail standard. À l’inverse, 17 % ont travaillé de 9 h 00 à 17 h 00 quand ils avaient la vingtaine, avant d’adopter des horaires en décalé ».
Et ce n’est pas tout ! Car 12 % de ces participants avaient un schéma d’emploi similaire. En effet, ils ont donc commencé leur carrière en travaillant avec des horaires classiques.
Puis ces derniers ont changé au fil du temps. Wen-Jui Han remarque qu’en exerçant des horaires atypiques au cours de leur carrière, ils ont eu un peu plus de problèmes de santé à la cinquantaine.
Bien plus que ceux qui ont eu l’habitude de travailler de 9 h 00 à 17 h 00. Ils étaient plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs à l’âge de 50 ans, et avaient tendance à avoir un sommeil troublé.
Sur le long terme, les effets négatifs des horaires qui sortent du commun sont plus flagrants chez les personnes qui avaient des horaires stables dans la vingtaine… Puis qui ont changé de planning à la trentaine.
Wen-Jui Han estime que les femmes aux horaires atypiques sont plus exposées à des troubles du sommeil. Surtout les femmes noires qui souffrent de ces effets néfastes.
« Toutes catégories d’éducation, les femmes noires ayant un emploi de type « précoce ST-volatile », sont les plus susceptibles d’être en mauvaise santé. Parmi tous les groupes ».
Vous l’avez donc compris, le fait de travailler avec des horaires atypiques peut peser sur la santé mentale et physique. Par exemple, le travail de nuit pèsera bien plus sur la qualité du sommeil.