Un homme ne paie pas de loyer en vivant dans un château de sable à Rio de Janeiro

Entre la hausse des coûts de la vie et les charges, il n’est pas toujours évident d’avoir un logement décent. Puis qui ne souhaiterait pas être exonéré de la taxe d’habitation. C’est pour cela qu’un homme a décidé de vivre dans un château de sable et devient viral.

Une nouvelle façon de vivre en solution à l’embourgeoisement

Marcio Mizael Matolias est un SDF installé sur la plage de Barra da Tijuca depuis maintenant une vingtaine d’années. Originaire de la baie de Guanabara, la plage est un peu comme son habitat naturel.

Tout a commencé lors de son arrivée dans la mégalopole brésilienne. Marcio a connu des temps difficiles qui ne lui permettaient pas de payer un loyer exorbitant. Une situation qui le pousse à s’installer sur la plage, le soustrayant à un quelconque loyer et la moindre expulsion.

Par ailleurs, le phénomène urbain de l’embourgeoisement ne cesse de prendre de l’ampleur au Brésil. Cela, au détriment des moins favorisés et en faveur de la population la plus aisée.

Ces derniers s’approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers. Il s’agit là, d’une division sociale entraînant un changement de la répartition de l’espace intra-urbain.

Évidemment, ce mode de vie notoire n’était pas des plus confortables mais c’était mieux que rien. D’autre part, au fur et à mesure que le temps passait l’habitation de fortune s’est transformée en un véritable château de sable.

Une œuvre qui nécessite beaucoup d’attention

Le Brésilien doit, tous les jours, la consolider, refaire et affiner son abri de fortune. Même si elle impressionne, la demeure est par contre très exiguë. En effet, Marcio ne bénéficie que de quelques mètres carrés pour vivre.

La bâtisse de sable de Marcio a tout d’un vrai château, faisant de lui une véritable attraction touristique. Ses amis et les passants l’appellent « le roi » et il joue parfaitement le rôle.

Sceptre royal dans une main et assis sur le trône, il se laisse aisément photographier au grand plaisir des badauds.

Ainsi, il suffit de peu pour être et vivre heureux malgré les aléas de la vie.