Un homme a bénéficié des allocations alors qu'il vivait dans le luxe avec ses nombreuses arnaques. On vous dit tout sur cette histoire !
C’est une histoire qui a fait le tour de la Toile. Un homme a bénéficié des allocations alors qu’il vivait dans le luxe à cause de ses arnaques. En revanche, son stratagème a fini par prendre fin au bout d’un moment.
Il touchait les allocations en plus de ses arnaques
Un homme originaire de Clichy, dans les Hauts-de-Seine, a touché l’énorme somme de 100 000 euros à cause de ses escroqueries. Mais en parallèle de ses arnaques, il bénéficiait également des allocations.
Âgé de 20 ans, l’homme s’est finalement fait avoir par les forces de l’ordre. Ces derniers ont trouvé son repaire et ont réussi à mettre un terme à son manège. Une fois arrivé sur les lieux, la police a découvert une énorme collection de biens.
Les forces de l’ordre de Sartrouville ont pu mettre la mettre sur des objets qui coûtent une grosse somme d’argent. C’est en tout cas ce que nos confrères de Actu.fr ont rapporté.
La police a mis la main sur « 11 000 euros de trottinettes électriques, 30 iPhone, un assortiment étoffé de vêtements de sport de marques prestigieuses telles que Nike et Jordan ».
Ainsi que « plusieurs doudounes estimées à 1 500 euros pièce, diverses paires de baskets de luxe, et une pléthore d’articles haut de gamme ». L’homme qui détenait tous ces objets touchait également les allocations.
Une escroquerie bien ficelée
Les forces de l’ordre ont trouvé d’autres choses dans le repère de l’homme. Ils ont aussi mis la main sur « billets d’avion à destination de Marrakech et de Barcelone ». Mais ce n’est pas tout.
L’auteur des faits avait également « 12 000 euros en liquide » ainsi qu’un « ensemble de 42 cartes bancaires ». Le tout, était caché dans un logement au sein d’une résidence pour les étudiants. Une découverte d’autant plus étonnante sachant que le jeune homme touchait ses allocations.
Ce dernier résidait d’ailleurs dans ce logement. En revanche, les policiers ont bien compris que le principal intéressé n’avait pas réussi à acheter tous ces biens avec ses « 120 euros d’allocations » tous les mois.
Le suspect est accusé de « blanchiment d’argent » ainsi que de complicité dans des acteurs d’escroquerie. Cela fait d’ailleurs un moment qu’il aurait décidé de se lancer dans ces fameuses escroqueries.
Pour avoir acquis tous ces objets, l’homme a mis au point plusieurs escroqueries. Il s’agit des comptes de rebond. L’homme se faisait passer pour un employé du service des cartes bancaires.
« Il occupait un rôle actif »
Celui qui touchait les allocations contactait alors ses victimes en leur indiquant que leur compte a été « piraté aux Etats-Unis ». Il a alors incité les victimes à faire « deux virements de 25 000 euros ». Et ce, vers des comptes d’urgence pour « colmater les brèches ».
En revanche, les victimes se rendent compte souvent trop tard qu’elles ont été victimes d’une arnaque. Ainsi, l’homme qui touchait les allocations tous les mois, obtenait énormément d’argent en plus grâce à son arnaque.
Le jeune homme a révélé qu’il était un « simple pion dans une vaste machination ». Il a indiqué qu’on l’avait recruté « en vue de créer des comptes de rebond ». En contrepartie, il touchait « entre 100 et 500 euros, selon les capacités de retrait ».
En revanche, celui qui touchait les allocations n’a pas convaincu le procureur de la République. Ce dernier a confié : « Il occupait un rôle actif dans l’exploitation des comptes de rebond ».
Avant de préciser aussi : « La simple possession des cartes en témoigne. Il n’a peut-être pas orchestré l’ensemble, mais il en a indéniablement profité« . Finalement, la justice l’a condamné à 16 mois de prison ferme à la suite de ses arnaques.