Ce 6 novembre, en Irlande, un homme âgé de 27 ans a été accusé de viol sur une mineur de 17 ans. Suite au procès, il a été déclaré non coupable. L’avocate de la défense Elizabeth O’Connell évoque une preuve de consentement à savoir le string porté la plaignante. De son côté, la justice irlandaise rappel que ce consentement n’en faut de très peu.

Pendant le procès au tribunal de Cork, cette avocate s’était surtout focalisée sur les sous-vêtements porté par la victime afin de prouver son consentement. Selon elle, il faut se concentrer sur la façon dont elle s’est habillée : elle porte un string en dentelle. Après ce procès, le pays a rencontré une indignation sur les réseaux sociaux avec des photos postées de sous-vêtements. Les publications sont marquées par un hashtag #ThisIsNotConsent avec une traduction libre : ceci n’est pas un consentement.

Une campagne contre les violences de tous genres

Cette nouvelle campagne renferme un engagement pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. 4 spots sont désormais diffusés à la télévision et sur la toile pour démontrer les différentes situations de violence que ce soit verbale ou sexuelle jusqu’au 14 octobre. La députée Ruth Copinger, pour ce mardi 13 novembre, a emmené un string au parlement dans le but de faire une critique face au coupable. Un comportement consistant à donner tort à victime de viols. Son discours a soulevé une indignation face au contexte : « il apparaît évident que c’est un acte gênant de montrer un string ici… Et, comment une femme victime de viol se sent quand on met en scène d’une manière choquante son string devant le tribunal ? »

https://www.youtube.com/watch?v=FAHQnEbzzgM

Réactions des internautes…

La photo du string susmentionnée avec la député Ruth Copinger a été publié sur son compte Twitter. Elle incite les femmes à manifester, voire même à se révolter. Une invitation attendue à Cork et à Dublin (la capitale d’Irlande) avec une centaine de femmes descendues dans la rue était en lice. Par ailleurs, sur le même réseau, une internaute a posté que presque toutes ses sous-vêtements étant en dentelle. Cependant, cela ne signifie pas qu’elle veut être violée, selon elle.

Un verdict attendu ?

L’accusé affirme une relation consentie. Cependant, la victime lui a dit : « tu viens de me violer » après l’acte. Cet homme a répliqué : « non, on a un coït ». Les compléments d’informations du quotidien Irish Examiner d’ajouter que l’accusé n’a pas réussi une érection complète et ne pense pas que son appareil génital ne soit pas entièrement entré dans le vagin de victime. Le procureur a répliqué avec une question : est-ce qu’un témoin a vu tes mains sur sa gorge ? Sur ce, le procureur n’a pas bien compris la situation a déclaré Elizabeth O’Connell.

Le suspens s’installe au tribunal… Le verdict étant proclamé : les jurys ont décidé d’acquitter l’accusé.