Une étude a été faite par un cabinet d’avocats en droit de l’emploi nommé Crossland Employement Solicitors. Elle a pour but de savoir si les employeurs connaissent les lois actuelles concernant la protection des transgenres.

Sur les 1 000 personnes interviewées, un employeur sur trois admettrait qu’il serait moins intéressé par l’embauche d’un transgenre. Pourtant 88% disent qu’ils n’ont pas de politique de travail distinctive.

Les résultats de l’étude

Plus de la moitié des personnes questionnées (tous des embaucheurs), ne connaissent pas les lois concernant le travail et les transgenres. Elles ont toutes donné des mauvaises réponses.

On a également pu déduire de cette enquête que peu de gens s’intéresse au droit des transgenres. Aucun n’employeur ne prévoit de protection pour les transgenres. Et il n’y a eu que 9% qui ont souhaité qu’il faudrait élargir la portée de la loi actuelle.

Cela démontre que les transgenres ne sont pas encore vraiment acceptés dans la société. Ces personnes subissent encore une discrimination.

La transphobie quotidienne est un grand souci dans les lieux de travail dans toute la Grande Bretagne et dans le monde entier. Il y a encore beaucoup de travail à entreprendre pour atteindre l’égalité.

Qu’en pensent ceux qui se battent pour les droits des transgenres ?

Louis Stafford, coordinateur du programme Trans à la Fondation LGBT affirme que les résultats de cette étude n’ont rien de choquant compte tenu de ce qui se passe quotidiennement. Selon lui, ces chiffres ne font que confirmer ce que témoignent ceux qui utilisent leurs services c’est-à-dire les transgenres.

Pour Susie Green, PDG de l’organisation caritative LGBT + Mermaids, ces statistiques confirment le besoin d’élaborer des politiques solides autour de l’égalité et de la diversité. Elles sont aussi la preuve qu’on nécessite encore beaucoup de sensibilisation à ce sujet.

Ces résultats témoignent aussi de loin la souffrance quotidienne des personnes transgenres et les préjugées qu’elles subissent. Ainsi, nombreuses optent pour une vie discrète. Certaines dissimulent même leur statut de transgenre par peur que cela ne nuise à leur capacité de trouver du travail.