En 2025, les règles changent. Certains automobilistes risquent une grave amende s'ils ne possèdent pas ce système dans leur voiture.
Pour assurer une conduite sécuritaire, il est crucial de respecter les règles établies par la sécurité routière, conçues pour protéger non seulement les conducteurs. D’ailleurs, en 2025, une amende attend les automobilistes qui ne respectent pas cette règle…
Les automobilistes et la route
Avant d’obtenir votre permis de conduire, vous devez réussir l’examen du Code de la route, qui vous familiarise avec les lois et directives à suivre scrupuleusement. Certaines de ces règles peuvent varier d’un pays à l’autre.
Bien que des principes communs subsistent, comme les limitations de vitesse, pour garantir la sécurité de tous. Certaines obligations restent méconnues des automobilistes.
Par exemple, en juillet 2023, un retraité a donc été surpris d’apprendre qu’il risquait une amende pour avoir laissé la vitre côté passager ouverte. Une infraction sanctionnée par une amende de 15 euros.
Cette règle vise ainsi à prévenir les risques de vol ou d’effraction. Ce cas a suscité des réactions, de nombreux conducteurs ignorant cette interdiction, accentuant l’importance de sécuriser son véhicule même à l’arrêt.
Avec les fortes chaleurs estivales, beaucoup laissent donc leurs vitres ouvertes pour aérer leur voiture. Une pratique qui, malgré tout, reste risquée.
D’autres réglementations concernent la teinte des vitres. Celles de l’avant doivent respecter une transparence minimale de 70 %, selon l’article R. 316-3-1 du Code de la route.
Des amendes en cas de non-respect des règles
Tout non-respect entraîne une amende de 135 euros et la perte de trois points sur le permis de conduire. Car des vitres trop teintées peuvent nuire à la visibilité.
En cette fin d’année, les sanctions s’intensifient. À partir du 1ᵉʳ octobre, les tarifs de stationnement pour les véhicules lourds ont augmenté à Paris.
Les voitures thermiques de plus de 1 600 kilos et les véhicules électriques de plus de 2 tonnes voient leurs frais tripler. Atteignant 18 euros de l’heure dans les arrondissements centraux.
L’amende pour non-paiement de stationnement s’élève désormais à 225 euros dans ces zones. Même réduite à 157,5 euros en cas de paiement rapide, ce qui reste une pénalité significative.
À partir du 1er janvier 2025, une nouvelle réglementation risque de ne pas plaire à certains automobilistes. Car son non-respect pourrait entraîner des sanctions sévères.
Depuis plusieurs années, la majorité des véhicules diesel sont dotés d’un réservoir d’AdBlue. Une solution qui réduit les émissions d’oxyde d’azote, un polluant nocif.
L’AdBlue, injecté dans le système d’échappement, transforme ces gaz en vapeur d’eau inoffensive. Ce qui permet de respecter les normes européennes de dépollution.
Les automobilistes prévenus pour 2025
Dès 2025, une nouvelle obligation imposera à tous les véhicules diesel de consommer au moins 15 litres d’AdBlue tous les 10 000 kilomètres. Et ce, pour garantir le respect des normes anti-pollution.
Des contrôles plus stricts se verront ainsi mis en place pour détecter ceux qui tenteraient de contourner cette obligation. Bien que l’AdBlue soit bénéfique pour l’environnement, il peut aussi causer des pannes fréquentes.
Le principal problème concerne la cristallisation du liquide dans le réservoir, particulièrement en cas d’humidité ou de variations de température. Ce qui peut endommager le réservoir et l’injecteur.
Le coût des réparations peut s’élever à 1 500 euros ou plus. Pour les véhicules encore sous garantie, les réparations se verront prises en charge par les constructeurs.
Mais pour ceux dont la garantie a expiré, les frais peuvent être très lourds. En Italie, des manifestations ont contraint le gouvernement à imposer aux constructeurs de couvrir ces réparations, même pour les véhicules anciens.
En France, malgré les appels d’associations comme l’UFC-Que Choisir, aucune mesure similaire n’a encore été adoptée. Ce qui pousse certains conducteurs à des solutions risquées.
Face à la fréquence des pannes, certains automobilistes choisissent donc de désactiver le système AdBlue pour éviter des réparations coûteuses. Toutefois, dès 2025, cette pratique se verra sévèrement réprimée.
En cas de non-conformité, les automobilistes risqueront de lourdes amendes. Et même une interdiction de circuler si des modifications illégales se disent découvertes.