Pour certains médaillés d’or qui souhaitent revendre leur breloque en espérant gagner un peu plus d’argent qu’offre leur fédération, voici quelques éléments de réponses.
1% d’or dans les… médailles d’or
C’est triste de l’annoncer mais oui, les médailles d’or ne sont pas à 100% en or. Et elle ne l’ont pas été depuis les JO de Stockholm en 1912.
Les médailles d’or des JO sont constituées d’argent et de cuivre, avec 1 seul pour-cent d’or.
La médaille doit mesurer au minimum 60 millimètres de diamètres avec également 3 millimètres d’épaisseur au minimum. Elle contient donc au minimum 92,5 % d’argent. L’or n’est donc présent qu’à 7,5% maximum mais la majorité des médailles d’or ne contiennent que 6 grammes d’or pur, soir 1 à 2 % de la médaille.
La médaille de la seconde place contient la même composition que la médaille d’or mais sans la dorure. La médaille de bronze contient principalement du cuivre avec un peu d’étain et de zinc (d’une valeur d’environ 2,5 euros).
Les premières médailles olympiques en 1896 ont été conçues par le sculpteur français Jules-Clément Chaplain.
Le poids de la médaille des JO de Rio 2016 est de 500 grammes, la plus lourde médaille de l’histoire des JO d’été, mais aussi la plus grande avec 85mm de diamètre. Cette médaille d’or vaut 600 dollars, soit (535 euros environ). Loin de la récompense que reçoit un athlète français médaillé d’or aux JO (50.000 euros).
Certains sportif ont pu revendre leur médaille dorée, pour diverses raisons. Le boxeur ukrainien Vladimir Klitschko (JO d’Atlanta en 1996) a récolté 1 million de dollars après l’avoir mis eaux enchères.
Celle de Jesse Owens (JO de Berlin en 1936) s’est arrachée à 1,47 million de dollars.