La fin de l'ADSL est programmée. Dans quelques années, pour bénéficier d'une connexion internet, il faudra être raccordé à la fibre.
En 2025, la France dispose d’un paysage diversifié en matière de connexions Internet. Avec une nette domination de la fibre optique, qui progresse rapidement au détriment de l’ADSL, qui lui va complètement disparaître.
Différentes connexions Internet en France
L’objectif du gouvernement et des opérateurs est de généraliser la couverture en très haut débit (THD) d’une connexion internet sur tout le territoire. Tout en continuant à proposer des solutions adaptées aux zones les moins denses.
En France, l’ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) repose sur le réseau téléphonique en cuivre pour transmettre des données numériques. Le VDSL, une version améliorée de l’ADSL, offre des débits plus élevés à condition d’être à proximité du central téléphonique.
L’ADSL offre en moyenne une connexion internet avec des débits descendant de 1 à 15 Mbps. Tandis que le VDSL peut atteindre jusqu’à 50 Mbps
La technologie est en déclin rapide, avec la fermeture progressive des réseaux en cuivre amorcée par Orange. Elle prévoit une extinction totale d’ici 2030.
L’ADSL reste donc une option pour les foyers non encore couverts par la fibre, principalement en zones rurales. Cependant, ces zones sont souvent encouragées à migrer vers des alternatives (fibre ou 4G/5G fixe).
La fibre optique, quant à elle, utilise des câbles de verre ou de plastique pour transmettre des données à la vitesse de la lumière. Le FTTH (Fiber to the Home) amène ainsi la fibre directement jusqu’à l’intérieur du domicile.
La fibre gagne du terrain
Tandis que le FTTLA (Fiber to the Last Amplifier) utilise la fibre jusqu’à un nœud, relayé ensuite par un câble coaxial. En 2025, les offres FTTH proposent des débits allant jusqu’à 8 Gbps, avec une forte stabilité et une faible latence.
En 2025, plus de 80 % des foyers français sont éligibles à la fibre, grâce au Plan France Très Haut. L’objectif de couverture intégrale en THD est presque atteint.
Les opérateurs tels que Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR continuent d’investir dans le déploiement et l’amélioration des infrastructures. La fibre se voit donc devenue la norme pour les nouveaux raccordements, remplaçant rapidement l’ADSL.
En France, les box 4G/5G se multiplient, car elles offrent une alternative fiable pour les foyers éloignés des réseaux filaires. L’amélioration de la couverture mobile grâce à la 5G a permis d’élargir cette option.
D’ici à 2030, la technologie ADSL, qui repose sur les câbles de cuivre, disparaîtra définitivement en France. L’objectif se veut de basculer l’ensemble des foyers français vers la fibre optique, une technologie plus rapide et performante.
La coupure de l’ADSL se fera par étapes, réparties en sept lots jusqu’à fin 2030. Le premier lot, composé de 162 communes, verra son réseau cuivre désactivé dans les jours à venir.
Connexion internet : la fin de l’ADSL programmée
Certaines zones serviront d’expérimentation, comme Vanves (Hauts-de-Seine) et Rennes (Ille-et-Vilaine). Où la coupure se voit programmée pour le 1ᵉʳ avril 2025.
Un site dédié, mis en place par Orange, permet aux habitants de vérifier si leur commune est concernée et à quelle date la transition aura lieu. Mais alors, comment la transition sera-t-elle gérée ?
La fermeture du réseau cuivre se prépare bien en amont pour éviter toute interruption brutale. Orange informe donc les acteurs locaux et veille à ce que le déploiement de la fibre soit quasiment achevé.
Les opérateurs contactent les abonnés pour leur proposer des offres fibre. De plus, les mairies se voient donc mobilisées pour sensibiliser les habitants.
Un an avant la coupure effective, il ne sera plus possible de souscrire à une offre ADSL. Par ailleurs, dès le 31 janvier 2026, il deviendra donc impossible partout en France de s’abonner à un forfait basé sur le réseau cuivre.
La transition vers la fibre représente ainsi une avancée majeure pour le numérique en France. Si elle marque la fin d’une technologie historique, elle ouvre la voie à un réseau plus moderne, capable de répondre aux besoins croissants en connectivité.