La carte grise fait partie des documents essentiels lorsque vous conduisez. En 2025, elle coûtera cher dans certaines régions de France.
Pour conduire légalement votre voiture, certains documents sont indispensables : le permis de conduire, l’assurance valide avec sa vignette et la carte grise.
À quoi sert la carte grise ?
Également appelée certificat d’immatriculation, la carte grise regroupe de nombreuses informations concernant le véhicule et son propriétaire. On y trouve des données relatives à la voiture, comme sa marque, son modèle, la date de première mise en circulation.
Ainsi que le numéro d’immatriculation. Elle renseigne aussi sur ses caractéristiques techniques : le nombre de chevaux fiscaux, le type de carburant utilisé, la capacité de chargement ou encore le poids maximal autorisé.
En ce qui concerne le propriétaire, la carte grise précise son nom, prénom, adresse. Et son statut en tant que propriétaire ou co-titulaire.
Au bas du document, figurent les informations nécessaires au calcul du coût de la carte grise en cas de changement de titulaire, lors de l’achat d’un véhicule d’occasion par exemple. Ou pour une demande de duplicata.
Il se veut donc important de noter que la carte grise n’est pas un titre de propriété. Elle ne prouve pas que vous êtes le véritable propriétaire du véhicule, mais plutôt que celui-ci est en règle.
C’est un document nécessaire pour souscrire une assurance auto, et le nom figurant sur la carte grise doit correspondre à celui de l’assuré. La carte grise reste valide tant que le véhicule est en circulation.
Des obligations pour les conducteurs
Cependant, toute modification des informations personnelles (changement d’adresse, mariage, divorce) doit être signalée. Et un nouveau certificat d’immatriculation se veut alors émis.
Le certificat d’immatriculation se veut d’ailleurs soumis au paiement de différentes taxes. Elles se voient déterminées par des critères tels que le type de véhicule, sa puissance, son ancienneté et son taux d’émission de CO2.
Le coût peut aussi varier en fonction du département d’immatriculation. L’immatriculation se dit obligatoire pour tous les véhicules à moteur, qu’il s’agisse de voitures, de quads, de camionnettes, de tracteurs ou de scooters.
L’article R322-1 du Code de la route précise que tout véhicule à moteur, ainsi que les remorques de plus de 500 kg, doivent se voir immatriculés. En cas de contrôle par les forces de l’ordre, l’absence de carte grise vous expose à une amende de 11 euros.
Et l’obligation de la présenter sous 5 jours au commissariat. En cas d’achat récent de véhicule, vous pouvez fournir un certificat provisoire d’immatriculation (CPI), valable en attendant le document définitif.
Si vous n’immatriculez pas votre nouveau véhicule dans les 30 jours suivant son acquisition, vous risquez une amende de 135 euros pour défaut d’immatriculation. Alors, ne faites pas cette erreur.
Le prix des cartes grises flambe en 2025
En 2025, la taxe d’immatriculation des véhicules va augmenter dans de nombreuses villes françaises. En effet, chaque région ajustera le coût de la carte grise à partir du 1ᵉʳ janvier.
Par exemple, en Nouvelle-Aquitaine, le cheval fiscal coûtera 45 euros, tandis que dans le Grand-Est, il grimpera à 48 euros. Les habitants du Pays de la Loire devront débourser 51 euros.
Et ceux de Provence-Alpes-Côte d’Azur verront la taxe légèrement plus élevée, à 51,20 euros. L’Occitanie, avec un coût de 54,20 euros, et l’Île-de-France à 54,95 euros. Elles se rapprochent des régions où la taxe sera la plus élevée.
En Bretagne, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, le prix du cheval fiscal sera fixé à 55 euros. Cependant, c’est la Normandie qui connaîtra la plus forte augmentation.
Avec une taxe passant de 46 à 60 euros, soit une hausse de 30 %. Il faut noter que les véhicules électriques restent exonérés de cette taxe. Une mesure qui encourage l’adoption de modes de transport plus durables.